Le silence stellaire des toits pelliculés de pluie
dans les vapeurs exsangues exhalées de milliers de bouches ouvertes malgré le froid
gésira malgré lui dans les cénotaphes de la vieillesse et de l’oubli
Malgré tout
il y aura bien quelque insensé
pour se rappeler
le bruit
que fait la pluie
l’été
lorsque tout le monde meurt
dans l’horreur suprême de l’indifférence
les doigts accrochant vainement les nues
qui glissent
entre leurs doigts émaciés
par tant de violence aux mains assidues de leurs frères d’ombres
Il faudra bien attendre dans ce monde de brutes
chacun son tour avec son ticket à la main
que le voisin de devant donne sa pelle pour l'enterrer avec son voisin de devant
ou parqués comme des bêtes de somme dans un dortoir d'infortune cloaque nocturne
la peur vrillant les intestins des plus forts
la pluie tombant sans bruit sur ce foutu toit de tôle
gouttant sans conviction à même le sol sans qu'on daigne l'arrêter
L'espoir que l'insensé en question finisse par ne plus s'en poser
talonné au sol par une botte de cuir
Ah! La nuit n’est plus ce qu’elle était
ni ne sera plus ce qu'elle est
sauf si
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