Frêle esquif transi dans la cohorte des vagues ;
Les rames dégondées depuis presque deux jours ;
L’horizon que rien hormis les lames n’endaguent ;
Les cieux furieux dont rien n’esquisse le contour.
On cherche l’espoir derrière chaque vague,
Un bout d’atoll qui ne serait pas un écueil ;
Les bastaings que les crêtes en fouettant élaguent
Craquent sinistrement comme un vieux cercueil.
Eperonnée dix fois, et bientôt mille fois,
Notre birème nue que mille rouleaux rague
S’éboule sous les eaux d’un titanesque poids ;
Et nous accrochés à quelque débris qui vague,
Nous attendons que la tempête enfin se calme,
Ou que la mort soit plus clémente avec nos âmes.
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