Frêle esquif transi dans la cohorte des vagues ;
Les rames dégondées depuis presque deux jours ;
L’horizon que rien hormis les lames n’endaguent ;
Les cieux furieux dont rien n’esquisse le contour.
On cherche l’espoir derrière chaque vague,
Un bout d’atoll qui ne serait pas un écueil ;
Les bastaings que les crêtes en fouettant élaguent
Craquent sinistrement comme un vieux cercueil.
Eperonnée dix fois, et bientôt mille fois,
Notre birème nue que mille rouleaux rague
S’éboule sous les eaux d’un titanesque poids ;
Et nous accrochés à quelque débris qui vague,
Nous attendons que la tempête enfin se calme,
Ou que la mort soit plus clémente avec nos âmes.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
Three, or two, or one
"A writer needs three things, experience, observation, and imagination, any two of which, at times any one of which, can supply the la...
-
There's a thread on Facebook and all over the Internet that goes: "Shakespeare said: I always feel happy. You know why? Because I...
-
Mon weekend parisien, mis à part l'exposition "L'or des Incas" à la Pinacothèque , une petite expo sur Théodore Monod au...
-
J'ai eu un peu de mal à le prendre, celui-ci...avec un peu de patience, et surtout sans trembler (les deux pieds bien vissés au sol, he...
No comments:
Post a Comment
Avis sur la chose en question
Feedback on the thing in question