– Silence des feuilles malgré le boréal –
La plaine ocre du soir sous l’empire du souffle
S’est immobilisée dans l’haleine hiémale –
– Rien n’évolue ici ; même le temps s’essouffle –
Le vent, rien que le vent dans les statues de sel
Jonchant simple fétus le sol dur tels les cœurs,
Le vent, plus que le vent figeant le triste ciel
– Plus d’amour, de peine ; plus d’envie ou de peur –
Régisseur d’espace, profileur d’horizon.
Un seul son entendu dans le morne éthéré :
Le râle déchirant, la lente exhalaison
De l’oraison du vent ratissant de ses rets
Invisibles les mers des hommes, et la plaine –
Voilà pourquoi ce vent m’emplit de tant de peine.
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