Thursday, 12 August 2010

From Europe With Love - Ljubljana

Ljubljana, le 10.08.2010,




Ma première impression de Ljubljana – une fois effectués les cinq kilomètres qui séparent la ville du camping trois étoiles un peur surfait avec parc aquatique et autres jeux de plein air – idéals en soi pour la famille – en arrivant dans le centre-ville, fut incroyablement bonne. Une sacrément bonne surprise. Je ne connaissais rien de cette cité médiévale, et je n'avais aucune idée en tête.

Il faut dire qu'elle est en grande partie l'œuvre d'un seul homme : Jože Plečnik. Ancien élève d'Otto Wagner (souvenez-vous, celui-là a sévi notamment à Vienne). Il a su donner à Ljubljana (et aussi à certains bâtiments de Vienne, de Prague et en Slovénie)ses lettres de noblesse et un air résolument moderne. Je m'explique : beaucoup de façades et de d'édifices Sécession (Art nouveau), mais il a aussi utilisé de « nouveaux » matériaux pour l'époque, comme le béton armé, le verre et l'acier. Les photos feront le reste. Son Tromostovje (triple pont), même si je ne l'ai vu qu'en rénovation, est impressionnant, et osé, d'un point de vue architectural. Comme le premier pont ne suffisait pas à desservir la masse du trafic piétonnier, Plečnik en a ajouté deux autres, légèrement asymétriquement. L'effet est splendide, même si aucune de mes photos n'a su rendre compte de cette subtilité, à cause d'un problème d'angle.

La place du marché et ses colonnades est venue s'installer entre le Tromostovje et le pont aux dragons (encore le même, œuvre sécession en béton armé), histoire d'aérer un peu les choses.

Côté cathédrale et églises, ils sont servis. Mélange de baroque et d'impressionnisme et/ou de sécession, très sympa. Bref. Juste une chose : j'ai vu quelques gens se signer dans la rue (pas à ma rencontre), ainsi qu'une flopée à l'heure de la messe se masser dans les églises (s'attrouper, pas se faire des massages thaï, hein). Tout ça pour dire qu'il y une grosse empreinte religieuse, catholique, en Slovénie.

Si l'on pousse un peu plus loin, jusqu'au funiculaire qu'on ne peut emprunter avec son vélo, on peut « admirer » le « flat iron building » slovène. Ne faîtes pas le déplacement rien que pour lui, vraiment. Pas non plus pour le château qui, du coup si vous êtes à vélo comme moi, vous coûtera une belle grimpette en danseuse accompagné d'un charmant soleil tout rond et d'arbres qui n'apportent qu'une ombre relative. Le château en lui-même doit avoir des choses à offrir, mais encore et toujours les sempiternelles travaux de rénovation m'ont empêché de voir quoi que ce soit. La plus belle surprise – après avoir déboursé les trois euros forfaitaires avec prélèvement libératoire à quinze pour cent – fut la vue de la capitale du haut de la tour de l'horloge. Imprenable. La ville slovène et sa plaine sont encerclées par des monts (montagnes?) à trois cent soixante degrés. Superbe. Peut-être une des raisons pour laquelle Ljubljana est celle parmi ses consœurs européennes à subir le plus les changements climatiques (débat à poursuivre).

Se balader dans la ville est agréable, voire cocasse : admirer des vestiges gallo-romains jouxtant un bâtiment néoclassique (musée national et d'histoire naturelle, pas le meilleur, bref), tout cela à mi-chemin entre – à cinquante mètres à vol d'oiseau – la Place de la République (Trg Republike) et ses restes de l'époque soviétique, et la Narodna galerija (Galerie Nationale), édifice de verre et d'acier de 2001. Juste en face, de l'autre côté de la rue, se trouve l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, dans un superbe manoir Sécession. Il y a néanmoins beaucoup de bâtiments beaucoup plus modernes en périphérie de la ville.

Bonne surprise de manière globale que la ville de Ljubljana. Je la recommande chaudement pour un long weekend, surtout qu'il y a de beaux paysages à voir en campagne, et qu'à un peu plus de deux heures en voiture se trouve la Serenissima.

From Europe, with love.

1 comment:

  1. Une montagnarde descendue, que dis-je, accourue, de sa montagne, sans dos et sans ânes,12 August 2010 at 14:47

    Pour un beauceron, une montagne est un dos d'âne... vu de loin !
    Pour les autres, elle dépasse ce qui l'entoure de sa puissance majestueuse, selon les circonstances. Collines, monts ou montagnes : encore une question de point de vue. Et d'environnement !
    Pour ce qui est du climat montagnard, on l'appréhende bien souvent à l'aune du caractère de ses habitants : chaleur et périodes de grand froid peuvent se succéder favorablement !

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