VÜCUTSUZ
Ağustos böceği ovadan büyük,
Ova biter, o bitmez.
Söyler yıldız kırıklarını, gölde,
Talihden, nefes nefes.
Karanlık çekilir otlara, ağaçlara,
Şehvete terk edip havayı.
Ve kaplar acayip çehreler,
Up uzun, sim siyah aynayı.
Dalmışım büyümesine nakışların;
Uykumda kadın yok, aşk var.
Dalmışım topraktan gelen vakte,
Dağ yok, rüzgâr var.
(in Daha, 1943)
SANS CORPS
La cigale est plus grande que la plaine,
La plaine finit, elle ne finit pas.
Elle dit les brisures d'étoiles dans le lac,
De la chance, par souffles.
L'obscurité se retire dans les herbes, dans les arbres,
Laissant l'air à la volupté.
Et des figures étranges emplissent
Le très long, le très noir miroir.
Je suis plongé dans la croissance des broderies,
Dans mon sommeil il n'y a pas de femme, il y a l'amour.
Je suis plongé dans le temps qui vient de la terre,
Il n'y a pas de montagne, il y a du vent.
(in Encore, 1943)
L'Oiseau à quatre ailes, traduit du turc par Ahmet Soysal, préface de Sébastien Labrusse. Collection "D'une voix l'autre", Cheyne éditeur, 2002.
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