Les harpies planent en
cercle sous un ciel de coton
Leurs cris me parviennent
dans un souffle de vent
L'air chaud à trancher au
couteau
La sécheresse fait
craindre le feu de brousse
Dans chaque buisson des
criquets bruissent
Et cavalant comme des
folles là-haut
Elles jouent à se jeter
de serre à serre le corps d'une enfant
Leurs sordides
gloussements me donnent des frissons.
Les voilà caquetant, la
mère implorant,
Mais l'on ne retrouvera
rien, pas même du sang,
Ou seuls de fins lambeaux
de vêtements
Voletant dans l'air
nébuleux du matin
Qui témoigneront encore
quelques temps
Du passage des harpies
sous un soleil de satin.
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