je
t'ai oubliée dans les vapeurs d'alcool
mais
tu es encore là. tu m'as fait dire de ces sales choses qui présagent
d'une sale fin
et
je suis encore là. pourtant je contemple le lourd bastaing
lui
ne bougera pas. tu m'as fait pleurer de ces larmes avinées qui
collent
et
qui ne soulagent rien. j'ai de nouveau apprivoisé la soif de tout et
la grande faim
et,
surtout, tu m'as redonné l'enivrante envie de tout détruire
d'en
finir avec tout dans ce temps de chien
avec
la pluie, le pétrichor et les maudits andains
tu
m'as insufflé l'ancienne envie de tout pétrir
de
tout reconstruire car tu es même dans le vin,
dans
le pain, dans le mauvais air, dans la lassitude et le fuir.
je
t'ai oubliée le temps d'une soirée qui était prévue à cet effet
sachant
de quelle couleur serait peint le lendemain
cet
aujourd'hui imparfait
qui
pèse autant que trois livres de lin.
je
t'ai vomie dans la nuit.
mais
tu es revenue. pourtant j'ai tout fui
sans
reprendre terre.
tout
est à refaire.
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