Je viens d'user mon
deuxième plafond
à force de le fixer. Pas
d'œillades,
Non. Un long regard de
typhon
qui laisse de grandes
estafilades
larges comme le poing, et
profondes.
C'est quand même fou de
haïr à ce point –
haïr le temps avec une
férocité, une hargne
qui nous fait serrer les
dents et les poings.
Le jour devient torture,
la nuit un bagne.
Le calme seul quand la
première étoile point.
J'ai aussi usé trois amis
avec la lecture
de messages d'amour et
d'indifférence.
Ils m'ont conseillé
l'ingestion de picrate pure,
de dormir, de m'occuper en
permanence,
de travailler assidûment
ma musculature.
Et j'ai perdu mon charme –
quand on n'a pas de chance,
Rien ne va plus et on se
sent foncer droit dans le mur –
tout ça pour dire
qu'avant j'étais plein d'insouciance.
Je n'ai jamais clamé être
un optimiste pur et dur,
mais là j'avoue être à
deux doigts de la déchéance.
Je sens que ce plafond ne
fera pas long feu –
Pourquoi diable suis-je
tombé amoureux ?
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