un
matin on se réveille
et
le cœur ne pèse plus
la
veille semble moins absolue
la
lassitude lavée des artères
les
cernes moins creusés
le
hâve de la figure moins blasé
l'on
a dormi d'une traite
ni
joyeux ni lugubre
en
parfait équilibre
on
sait alors que l'oubli est impossible
mais
le nœud dans la gorge s'est défait
les
mains paisibles sont déliées
la
poitrine désempesée
on
écoute les battements du coeur
apaisé,
quand la plupart en ont peur
il
y aura, bien entendu,
des
sursauts de passion et d'espoir
mais
on a lu, enfin, un "Au revoir."
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