Friday, 30 December 2011

Vive les fautes d'orthographe !


"Aujourd'hui, ma journée a commencé de bonheur."

SMS envoyé par mon cousin. Merci cousin.

Monday, 26 December 2011


« Gardez bien en vous ce trésor de gentillesse. Sachez donner sans retenue, perdre sans regret, acquérir sans mesquinerie. »


"Guard well within yourself that treasure, kindness. Know how to give without hesitation, how to lose without regret, how to acquire without meanness."


George Sand, nom de plume de / pen name of Amantine Aurore Lucile Dupin, écrivain / novelist (1804-1876)

Sunday, 25 December 2011

Beauty is truth, truth beauty...is that all ye need to know?


“Imperfection is beauty, madness is genius and it's better to be absolutely ridiculous than absolutely boring.” 


Marilyn Monroe, actress, model, singer, film producer (1926-1962), Marilyn: Her Life in Her Own Words.

What was I thinking of on that day?


Something I unearthed from a long, long time ago. / Quelque chose de très, très vieux que je viens de déterrer.

Merry Christmas to you all. Joyeux Noël à toutes et à tous.


Saturday, 24 December 2011

Strong gale at sunset


All pictures taken by the seaside, Saint-Michel-Chef-Chef, 23/12/11, around 6:30 pm






Friday, 23 December 2011

2011 already costliest year for natural disasters

Copied/pasted directly from MSNBC.com, which can be found here (there are pictures too, and the rest of the article). Their "share" options should have been better designed, there was no way I would post what they proposed to me.


By Miguel Llanos
Updated 7/12/11


Natural disasters across the globe have made 2011 the costliest on record in terms of property damage, and that's just six months in, according to a report released Tuesday by a leading insurer that tracks disasters.

Moreover, that record builds on a trend of recent costly years — which means more expensive insurance for consumers over the long haul.
The first six months saw $265 billion in economic losses, well above the previous record of $220 billion (adjusted for inflation) set for all of 2005 (the year Hurricane Katrina struck), according to Munich Re, a multinational that insures insurance companies.
Japan's earthquake and tsunami last March account for the biggest chunk ($210 billion), as well as most deaths (15,500 dead with 7,300 still counted as missing), but even without that cost factored in, overall losses still exceed the 10-year average, the company stated in its half-year review (PDF file).
After Japan, the costliest disasters so far this year were New Zealand's earthquake in February ($20 billion), the twister outbreak in the U.S. Southeast ($7.5 billion), and Australia's flooding in December-January ($7.3 billion).
2011 is "one for the record books," Bob Hartwig, head of the Insurance Information Institute, told reporters being briefed on the study. "We are rewriting the financial and economic history of disasters on a global scale."
The rest is to be found on the website.

Shades of grey and the things in between

 Ciel au-dessus de la baie de Bourgneuf, Saint-Michel-Chef-Chef, le 21/12/11, fin d'après-midi.
  Baie de Bourgneuf, vue du port de Saint-Michel-Chef-Chef, le 22/12/11, fin d'après-midi.
 Pin parasol, rue du port, Saint-Michel-Chef-Chef, le 22/12/11, soir.
 Chenal du nord, vu de Saint-Marc-sur-mer, le 23/12/11, matin.

 Chenal du nord, vu de Saint-Marc-sur-mer, le 23/12/11, matin.
 

Rare lenticular clouds over West Yorkshire


Here's the link to the pictures. Enjoy!

Thursday, 22 December 2011

A NEW PARTICLE!


Here's the link to this short article describing the discovery of a new subatomic particle thanks to the Large Hadron Collider (LHC) in Geneva. Here's the latest BBC article on the topic.

Still no news of the Higgs boson...*sigh*...

UPDATE: Reuters' article on the subject.

Shakespeare and I


As unexpected as this may sound, my Master's thesis has been published by the Editions Universitaires Européennes. Here is the link!

Aussi inattendu que cela puisse paraître, mon mémoire de DEA vient d'être édité par les Editions Universitaires Européennes. Voici le lien !

Etude en deux temps, quatre mouvements




Évariste-Vital Luminais (1821 – 1896) – qui, au passage, porte le même prénom qu'un de mes héros de la science, Évariste Gallois – était au moins aussi lumineux que son patronyme. J'ai découvert il y a peu cet artiste, qu'on m'a présenté comme méconnu, alors que ce monsieur a été décoré à de très nombreuses reprises, notamment de la Légion d'honneur (du temps où celle-ci représentait encore quelque chose...).

La plupart de ses œuvres sont dispersées au quatre coins de France et de Navarre : Nantes, Rennes, Quimper, Dunkerque, Carcassonne, Paris (Orsay), Rouen, Moulins, Sydney (si, si !), avec une plus forte représentation dans les trois premières ville citées.

Je me suis intéressé à son œuvre la moins méconnue – Les Énervés de Jumièges (j'en vois tout de suite qui se disent : « Ah, oui...les, les quoi ? »), tout en sachant que si vous allez à la Bourse de Commerce de Paris, vous pourrez admirer son immense coupole (quelque chose comme 1500m2) représentant l'histoire du commerce sur tous les continents, peinte en partie par ce Luminais (qui s'est coltiné l'Amérique). L'histoire des énervés de Jumièges, ou plutôt la légende, pour faire court, donne ceci :
Vers le milieu du VII ème siècle, Clovis II entreprend un pèlerinage en Terre Sainte. Son fils aîné reprend le royaume, avec l'aide de sa môman, la reine Bathilde (peut-être Mathilde avec un gros rhube). Le fils prend la mère en grippe (^^) et décide de fomenter un p'tit complot avec son frère aîné contre papa/maman cum roi/reine. Cloclo reçoit un fax cum pigeon voyageur et rentre au bercail mater ses rejetons.

La punition du papa est temporisée par l'amour de la maman (merci Sigmund) : plutôt que de les passer à la potence, on va leur brûler les nerfs des jambes, histoire de leur apprendre les bonnes manières. D'où le terme « énervé », à prendre littéralement. D'ailleurs, en aparté, je peux comprendre un terme comme « dératé ». Dans la Grèce antique, on pensait que le fameux point de côté survenant en pleine course était causé par la rate. Avec force décoctions de prêles, ils tentèrent de dérater les athlètes. La rate nettoie le sang d'une partie de ses impuretés en stockant temporairement une partie de ces déchets. Sans cet organe, une personne voit sa quantité d'hématies, aka globules rouges, augmenter. Les hématies transportent l’oxygène dans l’organisme. Donc plus il y en a, plus l’oxygénation est importante. Une personne dératée a donc théoriquement un taux d’oxygène dans le sang plus élevé, et donc de meilleures capacités cardiaques, et peut-être sportives, qu'une personne ratée (la bonne blague). Ergo, courir comme un dératé. Cependant, ne tentez pas la splénectomie (ablation de la rate), vous pourriez finir complètement raté. Ergo, tout ceci restant théorique, ne vous passez pas la rate au court-bouillon et faites avec le point de côté.
Autant je ne comprends pas comment un terme comme « énervé » a pu désigner quelqu'un, dans son usage moderne, d'irrité ou dans un état d'excitation inhabituel, donc quelqu'un de nerveux, alors qu'a contrario, le terme désignait quelqu'un ayant subi le supplice de l'énervation (et pas de l'énervement, celui-là nous le connaissons tous) et donc d'apathique. Aparté terminé.

Les deux frangins, du coup un peu handicapés, demandent à être placés en monastère (la DDASS n'existait pas encore). Bathilde, qui a sûrement d'autres chats à fouetter, les balourde à bord d'un radeau sur la Seine (pas la scène). Blablabla les deux énervés, un peu écœurés, arrivent à Jumièges où ils sont reçus comme des papes par un Saint et les voilà moines. Cloclo et Baba reçoivent un mail de l'Abbaye disant qu'elle a accueilli les deux rejetons et que le nerf de la guerre, c'est l'argent et que les temps sont durs. Visite des parents, pleurs, repentance, dons, blablabla en avant Simone, c'est moi qui conduit, c'est toi qui klaxonne.
Comme toutes les légendes, quand l'histoire s'en mêle, on se rend compte qu'on a été mené en bateau. Clovis II est mort trop jeune pour que ses fils soient en âge de se rebeller contre lui, autre qu'en lui balançant leurs jouets en bois à travers la tronche. Il n'a pas non plus vu la queue de la Terre Sainte.

Reste qu'en art on se fout de l'histoire, sauf si elle croustille autant, voire plus, que la légende. Voici donc les quatre versions des énervés de Jumièges, dont on pourrait parler pendant des heures, mais comme les images parlent d'elles-mêmes, on ne fera que remarquer en silence la beauté des gestes.




Première pensée (circa 1880), huile sur toile, 
41 x 32 cm,
Musée des beaux-arts de Rouen



Etude pour les énervés de Jumièges ; figure au revers (circa 1880)
Huile sur carton, 36,5 cm x 48,5 cm,
Musée des beaux-arts de Rouen



 
Les fils de Clovis II (circa 1880),
huile sur toile, dimensions non trouvées,
Nouvelle-Galles du Sud, Sydney.



Les Énervés de Jumièges (après 1880),
huile sur toile, 1,97 m × 1,76 m,
Musée des beaux-arts de Rouen



Wednesday, 21 December 2011

First time I'm quoting Faulkner...




...who is one of my favourite writers. What took me so long?


"A writer needs three things, experience, observation, and imagination, any two of which, at times any one of which, can supply the lack of the others."


William Faulkner, novelist (1897-1962) 

Broken panorama


Can anyone help me fix this picture? I don't know how to cut the left part to paste it on the right of the right part, where it belongs....HELP!



Here is the version fixed and delivered by Chab! Many thanks!



Monday, 19 December 2011

Beckett quotes



Just because I quoted him to a friend of mine reminded me of his sombre genius. Here is a bunch of quotes from the master of the absurd, collected here and there from the Internet (yes, I know that some of them already feature on this blog...whatever).


"In the landscape of extinction, precision is next to godliness."



"Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better."


"Dublin university contains the cream of Ireland: Rich and thick."


"Estragon: What about hanging ourselves?
Vladimir: Hmm. It'd give us an erection."



"We spend our life, it's ours, trying to bring together in the same instant a ray of sunshine and a free bench."


"Don't wait to be hunted to hide."


"Estragon: People are bloody ignorant apes."


"Estragon: Je suis comme ça. Ou j'oublie tout de suite ou je n'oublie jamais." "I'm like that. Either I forget right away, or I never forget."


"Go on failing. Go on. Only next time, try to fail better."



"No, I regret nothing, all I regret is having been born, dying is such a long tiresome business I always found."



and one of the best (for me):


"What do I know of man's destiny? I could tell you more about radishes."

D'une pierre deux coups

 
Bonjour à tous !

Je tiens à vous faire partager un très, très bon site qui raconte les aventures et les réflexions d'un jeune couple (alors ça doit être des amis d'un ami d'une amie) parti vivre et travailler un an au Japon.

Leur site recèle d'une foultitude de renseignements, d'anecdotes très drôles et d'aspects du Japon auxquels peu s'attardent.

Prenez le temps de le lire et de le regarder - il y a beaucoup de très bonnes illustrations.

Here comes.......Issekinicho !
 

Sunday, 18 December 2011

Hymne à Saint Jean-Baptiste et autres paires de fesses




Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum
Solve polluti
Labii reatum
Sancte Iohannes

Paul Diacre, moine bénédictin, historien et poète Lombard d'expression latine - merci Wiki - (circa 720/730 - 797/799)


Jacassant par une nuit sombre et venteuse avec mon ami Guillaume, puissant esthète et grand musicien devant l'Éternel, un verre d'une quelconque substance légèrement alcoolisée dans chaque main, ma curiosité fut piquée au vif par sa connaissance intarissable du monde musical. Il s'embarqua alors dans l'explication historique de l'origine du nom des notes de musique. Le dialogue ci-dessous est fidèlement reproduit de mémoire.

"Bah mon p'tit père, tu vois, un jour de printemps vers le onzième siècle, un moine du nom de Guido d'Arezzo décide de recycler un vieux poème d'un autre moine pour nommer les notes de musique. Je vais pas te refaire l'histoire par le menu, mais il a pris les premières lettres de chaque vers et les a associées à une position sur l'hexacorde."

"L'hexaquoi?"

"L'hexacorde, quand t'as six notes ensemble."

"Ah, une portée quoi."

"Bah non, une portée mon p'tit bonhomme, ça n'a rien à voir. Mais on va dire, qu'au vu de ton état ce soir, c'est pareil. Donc le Guido, il te chope les premières lettres : Ut queant laxis, Resonare fibris, Michezplusquoi, Fa, Sol, La et pour la dernière il combine la première lettre de St Jean - Sancte Iohannes - Si. Rémifasollasi. Le Ut sera remplacé par le do de Domine. Capisce?"

"Bafoui, mais il en manque un p'tit peu des notes, là. Au passage, je r'prendrais bien un p'tit godet."

"Ça donne soif d'écouter, t'as raison. Je sais qu'il en manque, mais tu chercheras le reste sur Google parce qu'on va pas y passer la nuit. Souviens-toi seulement que le système anglophone commence à C pour do, D pour ré etc. C'est facile de se souvenir que le G équivaut au sol, parce que la clef de sol est un 'g' stylisé."

"Aaaaaaaaaaah. Pas con (burp). Mais pourquoi -"

"Oh regarde les Miss France !"

La suite est confuse, toutes mes excuses. Loin de nous l'idée de nous extasier devant ces demoiselles défilant, comme dans certains comices, devant un panel de personnes censées les jauger et les juger en environ 8 secondes chacune. Je me demande bien ce qu'on note quand même, si ce n'est notre propre stupidité. Tout ça pour dire que nous n'avons pas regardé l'élection - qui ressemble plus à une longue série d'évictions - mais que nous avons quand même zappé pour voir où ils en étaient. Shame on us. Or not. Nous avons préféré émailler nos conversations de thermodynamique, de théorie du Big Bang, des différents accents dans le nord de l'Angleterre, de dimanches sanglants et, une fois dans le froid mordant du bord de mer et dans la chaleur des bars, de considérations vestimentaires, de réflexions licencieuses et continentes et beaucoup, beaucoup plus tard, d'apostilles avinées concernant le manque de civisme des gens qui ne s'arrêtent même pas pour un jeune homme poussant un autre moins jeune homme en fauteuil roulant à cinq heures et demi du matin sur le front de mer. 13 402 107 personnes ont vu Intouchables en six semaines d'exploitation (au 15 décembre 2011), et pas une bagnole ne s'arrête.

Bref. Maintenant, je sais d'où vient le nom des notes de musique. Ne me reste plus qu'à apprendre à les lire, à les reconnaître, à les entendre, à les reproduire sur une guitare dont je n'ai pas encore la moindre idée de comment un tel engin fonctionne. Et encore, je suis certain d'oublier une ou deux étapes bien cruciales. Une broutille. But Sheldon Cooper's with me now.


Nota Bene : Mon petit Guillaume, si tu lis ces lignes, il n'y a que toi et moi qui sachions que cela ne s'est pas passé comme cela. Good Looooord!

Rooting

 
"Each blade of grass has its spot on earth whence it draws its life, its strength; and so is man rooted to the land from which he draws his faith together with his life."

Joseph Conrad, Lord Jim (1900)
 

Thursday, 15 December 2011

Nouvelles / News


Vous avez sûrement remarqué un déclin certain dans les publications ces derniers temps. La raison est à la fois simple et complexe : je mets la dernière patte à mon roman. Pas mon premier roman écrit, mais peut-être le premier roman publié. À grands coups de théières fumantes, je traque les espaces en trop, les virgules qui se sont fait la malle et autres redondances. Ensuite, je vais devoir m'attaquer à la structure de la première partie qui pose problème. Il y aura une énième relecture, peut-être une autre soumission à de fidèl(e)s lecteurs(trices) -  que je salue au passage. Ce n'est qu'après tout ceci que je pourrais enfin l'imprimer et l'envoyer aux diverses maisons d'éditions que j'ai pris soin de sélectionner. En parallèle, je travaille sur un recueil de poèmes et un autre de nouvelles (tout ces travaux sont en français).
Voilà pourquoi vous voudrez bien excuser l'absence de constance dans les posts...en espérant pouvoir vous annoncer une bonne nouvelle prochainement !
Prenez soin de vous et à très bientôt.

You must have noticed a certain decline in the recent publications. The reason is both simple and complex: I am finishing my novel. it is not the first novel I wrote, but perhaps it will be the first novel I'll publish. Propped by steaming pots of tea, I am on the hunt for double spaces, for on-the-loose commas and other redundancies. Then I will have to tackle the structure of the first part which is problematic. An umpteenth reading shall be done, perhaps another submission to trusted (proof)readers - whom I thank in passing. Only then shall I be in the capacity to print it out and send it to the publishers I have carefully selected. I am also working on a collection of poems and another of short stories (all of the above is in French).
This is why you'll have to be kind enough to excuse the absence of regularity in the posts...I hope I can announce something good in the near future!
Take care and see you very soon.

γνῶθι σεαυτόν


γνῶθι σεαυτόν (gnōthi seauton)


Nosce te ipsum


Connais-toi toi-même


Know thyself


Conócete a ti mismo


Conosci te stesso


Erkenne dich selbst


汝自身を知れ




I live by a handful of axioms, this is one of them. Back in the days, this aphorism was sometimes used to warn people who boasted unnecessarily and not to pay heed to the opinion of other people. It was written on the forecourt of the Temple of Apollo in Delphi, Greece, according to Pausanias, the great traveller. I take it now as a maieutic process (the giving birth concept developed by Socrates, without the irony) that enables me to walk further down the road. Socrates also 'said' (all of these via Plato): ἓν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα. I don't know the translation in Roman alphabet, but it reads: "I know that I know nothing." The road is long and winding, and crossroads abound. Better be humble considering the task to be done. And learn, always. From your achievements as much as from your mistakes. From others, great and small.


I don't quite know why I am posting this, what triggered this sudden outburst. I am not giving any lesson, far from me the idea of giving lessons. I'd rather prefer saying that I'm giving my point of view.

Wednesday, 14 December 2011

Nietzsche-bis!


"One must pay dearly for immortality; one has to die several times while still alive."


Friedrich Nietzsche, philosopher (1844-1900) 


Quoting Nietzsche twice in a month...Is it viral?

Sunday, 11 December 2011

Words


Words are timeless. You should utter them or write them with a knowledge of their timelessness.


Kahlil Gibran, mystic, poet, artist (1883-1931)

Un p'tit site


Je sais que j'ai déjà fait la pub, mais parce qu'une piquouze de rappel fait toujours du bien et parce que le talent, et quand y'en a autant, ben on se doit de le diffuser à autant de monde que possible, voici le site de ma grande amie Chabada.

Elle dessine et peint plein de trucs bien, prend des commandes et vous fait du sur-mesure, de pied en cap et du sol au plafond. En plus, elle est gentille. Et pis, avec un peu de chance, on pourrait même finir notre projet d'album jeunesse (humhum)...même si c'est juste pour le fun !

Bon visionnage à tou(te)s !

Thursday, 8 December 2011

Gustav-Adolf Mossa (1883-1971)


Tout le monde ne le connaît pas. Et c'est bien dommage. Un jour, il y a peu, je suis tombé sur ce tableau.

Here's someone who isn't so famous. Shame. One day, not so long ago, I stumbled across this painting.



J'ai eu un choc. Voilà quelqu'un qui a compris quelque chose à la nature humaine. Pas étonnant, me diraient certains. Mossa était un peintre (d'origine Niçoise) inscrit dans la mouvance symboliste, mais très influencé par Baudelaire, Huysmans, les Préraphaélites, Mallarmé, l'Art Nouveau entre autres. Ses peintures et ses écrits sont imprégnés de ses lectures et de sa vision assez lucide de l'art de son époque.
Voici un lien qui regroupe un nombre certain de ses oeuvres picturales.

I had a shock. Here was someone who understood something about human nature. This isn't surprising, some may tell me. Mossa was a French Symbolist painter from Nice who was clearly influenced by Baudelaire, Huysmans, the Preraphaelites, Mallarmé and by the Art Nouveau, amongst others. His paintings and writings are steeped in his reading and his quite lucid vision of the art of his time.
Here is a link which gathers a fair number of his paintings.

J'espère vraiment que vous aimerez ce peintre aux oeuvres mésestimées.
I really hope you'll like this painter and his undervalued masterpieces.

Radiohead/OK COmputer - 04 Exit Music (For a Film)

Hyperkundrium



It all started when I first put on a woollen hat in the middle of Summer. Dunno why – I just felt like it. Middle of June, but I'm losing my marbles. Could've been May.

Then I started pulling all of my grey hair from my eyebrows – they were bush-like. They mightn't have been all grey and perhaps I did pull one hair too many.

People started glaring at me, me who never had a single glance from anyone before. From the murky cranny of ignorance to the glaring blaring lights of onstage sympathy.

One day I felt like cutting my hair, they were neanderthal-like. And seeing how the clipper literally ate through the blackish mass felt exhilarating I had to shave my head.

It also coincided with me starting losing weight. I had stopped junk food first thing when I read in a magazine that there was so many cancer-prone things in it, then food altogether. Because you never know and then it was all so bland. Fruits and veggies tasted like water, meat had the consistency of rubber. The only thing that had taste left was soy milk. Boy I love soy milk. I used to drink gallons of soy milk a day.

Then I guess I thought I felt I became photosensitive. I shunned the sun and the day altogether and started living at night. So I had to have an ex-colleague of mine buy the soy milk and deliver it to me. I think she got scared shitless when she discovered the bags under my eyes. Or perhaps it was my face, she didn't say and I didn't have the opportunity to ask. But man, there's nothing like the night to soothe you, to take your time to listen to your own heartbeats and try and slow them down to a trickle.

Come to think of it, all of this must have happened during the same week or the following weeks. I lost track of time. Anyway.

People never said anything and I never said anything but I think they must have thought I had a cancer or something because they did look at me with pity in their eyes. It was kind of fun so I played along, just for a bit. And Good Lord Almighty it WAS fun. At least I got the attention I always wanted. People are way nicer when they see you dying – and even more so when they realise it's not contagious.

Eventually I had to take to my bed because my life was shit-like, dealing with joint pains and diarrheas and constipation and fever and delirium and blood transfusions and because of all the meds I started taking and I weigh now less than 40kg and doctors say I have acute and never-diagnosed-before and spontaneous forms of pancreatic cancer, leukaemia, lupus and lymphoma and something else but I forgot, all stemming from something they called hyperkundrium or something like that. Tomorrow, at best, I'll be dead.

Wednesday, 7 December 2011

 
"It is one of the blessings of old friends that you can afford to be stupid with them."

Ralph Waldo Emerson (1803 – 1882) Poet, essayist and lecturer
 

What Really Irritates Me In Men, Women and Poodles, and Other Sartorial Considerations Very Late at Night - Part 2



Hey guys,

I know it's been a while and that it's only the second post in this series, but I hope the wait was worthwhile. Here comes:


What Really Irritates Me In Men, Women and Poodles, and Other Sartorial Considerations Very Late at Night - Part 2

I met a poodle the other day, at a relative's. I write 'met' because I was led to disbelieve that it was a normal dog and had a persona of its own. That she -  for it was a she - literally had a character quite peculiar to her and the tenacity of a dog on a bone. This one rather had a hangdog look, with lots of hair and an indecently long fringe covering its/her eyes. I was wondering how it/she made its way between people's legs without bumping into them. Fact is, it/she couldn't. Not all the time. But with eponymous dogged determination it - she, SHE - pursued calculating angles of approach at the last second and avoiding collision, not avoiding collision. Worst thing was that when someone just patted her on the head, she couldn't help herself and had to relieve the content of her bladder on the floor. So you could follow her path in the house by leaning at light's angle and spot the tiny, light-yellow droplets. Well, I guess my aunt was right, this...dog definitely has a character of her own.

Delicacies abound in our world.

I particularly distaste the people who do not smash their cigarette stubs underfoot. I always think they could save a few atoms of oxygen.

Pigeons that fly right above your head could drive me to buy a gun and start an aviary war.

People who go to Chinese restaurants and who obstinately try to eat with chopsticks and can't are mildly irritating. I'd rather see them skew the food rather than hold the chopsticks in each hand like pens or garden forks and take up the food from the plate from each side.

I have seen a few feathered birds wearing sunglasses inside a building or at night when there's only one streetlamp. Fashion never got so blind.

Lunches with old people who rant about the government and the immigrants and the social security and insecurity and blahblahblah and the state of their prostate and blood levels re-blahblahblah what can we do it's the ways of the youth and I really liked the old Franc system and Charles Martel could have done a better job re-re-blahblahblah I really like your napkins and the carrots were cooked to perfection and my uncle Robert had a glass eye and a wooden leg blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahblahblah the price of the petrol wasn't the same before the war - yes, the Gulf war - no, no, after World War II blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah really make my amygdala and angular gyrus go banana.I could throw a spider monkey at them. And those are helluva nasty bastards, 'scuse my French.

I now have a heartfelt antipathy against the men and women, girls, boys, brats, old badgers and cronies who don't care a whit when they see a wheelchair, in distress or not. Luckily, there are still nice people to help you push it. 



I wondered the other day if I hadn't become cantankerous before my time. 

You And Who's Army? - Radiohead

Hunting Bears - Radiohead

Like Spining Plates

10. I Will (No Man's Land)

Tuesday, 6 December 2011

Tonight, my dear, tonight


Poem dated 03/08/2011, inscribed Kuala Lumpur, Malaysia.




Tonight, my dear, tonight

Tonight we shall meet, and God nilling, God willing,
We may never look upon one another again.

For leave I must, for find myself I must.
Here was full of promises of hope and auguries of deceit –
I fulfilled them all.

You, my dear, whose lips I see trembling,
Whose face is see paling, ask me:
“When shall we two meet again?
I already yearn for thine eyes.”
All I can say at present is
Tonight, my dear, tonight.
For after tonight, the future holds
Far too many uncertainties.

And then you don't ask me,
The iris of your eyes as dark as the night,
The white of your eyes as clear as day:
“When shalt thou return to God?
He yearns for thy faith.”
All I can say at present is
Not now, my dear, not now,
For God has tried my faith
Beyond what it could hold.

You ask me, my dear, with your unbroken voice,
Showing me how good you have been at school,
Concealing your apprehension:
“When are you going to leave us again?
We live in fear of you dying far away from us.”
All I can say at present is
Later, my dear, later,
For living here and now is all I can do,
There and before I hold no regard to.

For live I must, for trust only myself I must.
Here dwell promises of hope and auguries of deceit –
I must fulfil them all.

Finally you ask me, my dear, shaking my hand:
“When was the last time we met?
It seems that we haven't aged a day.”
Suffice it to say at present that it was
Yesterday, my dear, yesterday,
For time waits for no man and never stops,
Carves its way until the last man drops.
Only love and friendship survive us,
Even as lengthened shades of memories.

I have to find a place that either
Quells the fire raging in the pit
Of my stomach, or that responds to it.
And this silent or violent land, God nilling, God willing,
I may well find tonight, my dear, tonight.


Croix d'Agades


"Mon fils, je te donne les quatre coins du monde, parce qu'on ne peut pas savoir où on mourra."

Voulant savoir pourquoi ma mère voulait une de ces croix touarègues, je suis tombé là-dessus.

citation





"Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit."
André Gide, écrivain et prix Nobel (1869 - 1951)

This is no longer home

On the train back to the old place unsure if any memory is left there Surely there must be an old cigarette burn hissing embers fusing ...