"Merece lo que sueñas"
Octavio Paz, Libertad bajo palabra, "¿Águila o sol?", 1962
"Mérite ce que tu rêves."
Octavio Paz, Liberté sur parole, "Aigle ou soleil ?", 1962
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Tout est une question d'audace selon Neruda. Il faut donc se donner les moyens, et ne rien attendre en dehors de soi. Nous devons nous donner/trouver le pouvoir d'entreprendre et de réaliser nos rêves. Sans cela, nous ne les méritons pas.
ReplyDeleteJe ne voudrais pas chipoter, mais il me semble que ce n'est pas tout à fait le propos d'Octavio Paz... Il semblerait plutôt inverser cette relation de causalité à laquelle tu(?) fais référence : il ne dit pas que nous ne méritons pas nos rêves si nous les vivons en dehors de tout acte de volition conscient mais bien plutôt que nous valons les rêves que nous nous donnons les moyens volontaires de réaliser...
ReplyDeleteLe mérite fait référence à un inconvénient, à une peine inhabituelle éprouvée par un labeur et dont la récompense serait la réalisation des rêves auxquels l'on aspire, audace ou non, attente ou non.
En clair, réaliser un rêve implique souffrance et dépassement : la réalisation d'un rêve comme maïeutique à la réalisation de soi, au sens socratique du terme.
Il ne s'agissait pas du propos de Paz mais celui de Neruda.
ReplyDeleteWhatever.
J'avais fort bien saisi la nuance mais tu utilisais le propos de Neruda pour éclairer celui de Paz.
ReplyDeleteC'est en cela que le parallèle ne pouvait se faire, leurs conclusions différant sur le point de vue même de chacun quant à ce dont il était question dans la citation de départ.