J'avais prévenu certaines personnes que j'avais encore quelques curiosités sous le coude.
En voici une belle – de curiosité.
Il y a les « crop circles », alias agroglyphes, étranges cercles formés par qui par quoi dans les champs de blé ou autres de par le monde, il y a aussi les « ice circles ». Beaucoup moins choquants visuellement allez-vous me rétorquer. Vous pourrez également me lancer en plein visage qu'il n'y a rien d'extra-terrestrique là-dessous, ergo indigne d'intérêt. Seulement voilà, pas plus d'explication que cela pour le moment, et il est vrai que même la piste ovniaque n'est qu'exploitée (-able?) du bout des lèvres. On tourne en rond.
Revenons donc au commencement, histoire de briser la glace.
Il était une fois de petits cercles de glace qui apparaissaient à la surface d'eaux calmes, en générale celles des lacs, dans les pays geleurs de miches. Ces cercles presque parfaits pouvaient apparaître et disparaître au gré des fluctuations thermiques de la couche de glace et de l'eau. Un jour là, le lendemain fondu, pour réapparaître le surlendemain.
Rien de bien compliqué à comprendre. L'explication naturelle est relativement simple : soit ces cercles sont formés par les vortex sub-aquatiques causés par les courants tourbillonnants (différence entre le courant en surface et celui plus en profondeur), soit ils le sont par les brusques changements de températures (un peu comme le phénomène de surfusion, voir la nouvelle En eaux troubles). La première hydrothèse semble couler de source : le courant détache un morceau de glace et en tournant ledit morceau s'effrite au fur et à mesure sur la glace environnante pour former : un cercle.
L'explication surnaturelle est encore plus simple à comprendre : les E.T. s'en servent pour ... rien du tout d'ailleurs. Rien de sorcier là-dedans. Autant je me laisserais berner par un bon vieux crop circle bien régulier comme celui-ci – et je jette volontairement un pavé dans la mare, si vous me passez l'expression – là je reste plus terre-à-terre.
Comme je dois toujours me faire l'avocat du diable, je vous fais part de cette découverte (pas très récente - 2007) en Russie. Une formation-mère et d'autres plus petites, satellitaires. Un peu plus d'eau encore à mon moulin, sauf que cela impliquerait un peu beaucoup de vortex...
Ceci dit en passant, il faut rappeler que l'eau est l'élément le plus instable de notre système solaire. Je consulte régulièrement le site d'un gars complètement fondu qui répertorie tout ce qui touche à l'eau, de près ou de loin. Encore un qui n'a pas besoin de mettre de vin dans son eau – in aqua veritas (Merci Antoine !)
Pour finir, voici de bien étranges cercles, mais un rien plus grand. A vous de vous faire votre propre idée, sans pour autant vous noyer dans un verre d'eau.
Extra, tes restes !!
ReplyDeleteHum, difficile de rester de glace lorsqu'il s'agit de l'aquadrature du cercle.
ReplyDeletePour répondre à ta question, "In aqua veritas" serait grammaticalement préférable, mais je ne suis pas convaincu par cette nouvelle mouture de l'adage !
Aqua bon ...