Friday, 25 November 2011

Trek to Gomukh: At the Source of the great Gange


For those who are wondering and whom I can see frowning, a full two weeks had elapsed between the two treks. Plus Gomukh is in the Indian part of the Himalayas, not in Nepal which I had left two days before ending up in Gangotri. The town takes its name from the river which darts through it, with quite an impressive waterfall. 'Tri' might mean something like 'source' or 'spring', as I noticed a place called Yamunotri, which marks the location of the source of that other great Indian river, the Yamuna.

But I digress.

In order to see the actual site of the source, one needs to walk up to the glacier, near Gomukh, at a height nearing 4,000 meters and a distance of some 18 kilometers. The trek in itself isn't difficult at all and the path, though not clearly indicated, is easily recognisable, which must make the glacier one of the easiest accessible in the world.

I started out at the dot of 4 in the morning, making my way by moonlight (hence the very first pictures in the series, which I tried to make as clear as possible, but as I still don't own a tripod, they tend to be a little fuzzy). Some spots are a little adventurous, as rivers are to be crossed on fell tree-trunks and some bends bring you quite close to the edge. But overall it is very safe and immensely enjoyable. It took me a few hours to reach the glacier, and I spent a long time there, taking my lunch under the shade of the glacier (I noticed only upon leaving that a huge chunk of it was cracked - cf pictures - and could fall and crush anything under it anytime). I came back to Gangotri at around 2 in the afternoon - all in all a ten-hour trek, which isn't bad.

I really hope you will enjoy the pictures as much as I did taking them. I also had an amazing time gazing at the clouds up there, they were really beautiful. The silence was a real treat. Add a pinch of wild animals here and there and the fact that I came across four people on the way...you'll get a pretty good picture of how it went.

That's about it concerning this amazing trek, but because you're a bunch of nice people, I'm throwing a video of the mountains in the bargain! Enjoy.



(Shortened) Trek to Langtang - Nepal


Only one thing prevented me from climbing any further up the Langtang trail: a flat stone devilishly poised on the equally treacherous tip of a stone buried underground, much like an iceberg does underwater. The aforementioned flat stone was seemingly laying flatly on the ground, therefore on it I stepped. The instant my foot touched the surface, it tilted to the right. My right ankle could bear a decent enough straining angle, but not to be plied like an origami, as it appeared it did. The snap I heard wasn't my bones breaking, but rather them being strained and dislodging themselves to come back into position soon after.

Anyhow, the two days I spent up there were fantastic. Wonderful scenery, demanding trail but not so difficult, great people and an unequalled feeling of freedom.

I also have taken what is probably one of my best sunset pictures so far. Let's hope you don't forget that I am no professional!

Ultimately, I know I'll go back to Nepal and finish what I started during this trek (and wear hiking boots that cover the ankles!).

Enjoy the pictures!

Tuesday, 22 November 2011

Varanasi / Bénarès (Uttar Pradesh)


Il n'y a pas qu'une raison pour laquelle Varanasi est considérée comme LA ville sainte en Inde. Il y en a mille. L'une d'elles réside dans le fait que c'est une des villes les plus vieilles d'Inde (même si la plupart des habitants clament haut et fort que c'est la plus vieille ville du monde, j'en suis fort désolé, mais leur superbe cité n'a "que" 6000 ans tout au plus - Damas est assise au même endroit depuis 11 000 ans), et on le sent lorsqu'on atteint Godaulia, le coeur de la ville. Ruelles étroites et labyrinthiques, petites échoppes à l'arrière des venelles, cette impression que rien n'a changé depuis des lustres. Mark Twain l'a parfaitement résumé : "Older than history, older than tradition, older even than legend, and looks twice as old as all of them put together." (Plus vieille que l'histoire, plus vieille que les traditions, plus vieille même que les légendes, elle a l'air deux fois plus vieille que toutes celles-ci mises ensemble.)

Surnommée la "ville lumière", la "ville des temples" ou encore la "ville sainte d'Inde", fondée selon la légende par Shiva, Varanasi est considérée comme un tirtha, un passage vers l'autre monde, libéré du cycle de naissance et de mort. Le Gange, qui la borde, y est pour quelque chose : se baigner dans ses eaux est censé purifier le corps autant que l'âme. Je ne rentrerai pas dans la polémique, mais il faut savoir que le fleuve reste pollué par autre chose que les carcasses d'animaux, les déchets ménagers, les déjections humaines et les restes calcinés des incinérés.

Car oui, on vient de partout en Inde, et certains de plus loin encore, pour mourir à Varanasi. Le touriste y vient pour la soie, les brocards, les saris, les tapisseries, le bronze, l'argent, les pierres précieuses. L'hindou vient y expirer et y faire brûler sa dépouille. Toujours cette histoire de tirtha. J'ai refusé, contrairement à la plupart des touristes, de prendre des photos des deux ghats spécialisés dans la crémation (comme Manikarnika). Des centaines de corps y sont brûlés quotidiennement, et des dizaines de tonnes de bois servent de combustible.

Bien qu'il y ait près d'une centaine de ghats, ou escaliers / marches menant à un point d'eau, il y a toujours foule pour s'y laver, faire ses ablutions, laver son linge, entre autres choses et dès le lever du soleil, bien en face de la ville.

Ce que j'ai beaucoup apprécié également, c'est cette mixité religieuse : hindouisme, bouddhisme, sikhisme, jaïnisme, catholicisme, judaïsme. C'est ici que Siddhârtha Gautama Bouddha a délivré son premier sermon. Rien que ça !

J'ai découvert beaucoup d'aspects de la ville grâce à un sâdhu (un saint homme, un ermite) que j'ai rencontré le premier jour et avec qui j'ai sympathisé : Uday Singh était (est) son nom. Vous le verrez apparaître sur plusieurs photos, car le brave homme aimait bien l'objectif (et encore, je n'ai pas tout mis). Nous avons beaucoup discuté, abordé des thèmes aussi variés qu'incongrus (en gros, de la théologie au croissants français en passant par Alexandre le Grand et ses gymnosophes) et marché, déambulé, flâné. Il connaît beaucoup de monde à Varanasi et m'a présenté à diverses communautés, notamment à celle attachée à un temple sikh. Je le remercie encore - c'est un sâdhu un peu particulier qui a une adresse internet.

Pour clore le chapitre et vous laisser regarder les photos, Varanasi est une ville où il faut se laisser perdre pour mieux l'apprécier, pour en retirer tout ce qu'elle a offrir. La plupart des touristes que j'y ai rencontré y était déjà venus, certains en faisaient un lieu de pèlerinage. J'admets : la ville reste un lieu incontournable, embrumée de mystères et empreintes d'une sainteté palpable, prégnante, sensible à la lumière particulière que le Gange fait miroiter ou, parfois, semble absorber dans ses eaux mordorées.

Puri & Bubaneshwar (Orissa)

 
Située à quelques kilomètres de Konark se trouve la ville de Puri. J'ai longé le front de mer frondé de plages de sable blanc, dans un bus bondé, pour accéder à cette bourgade qui ne peut avoir d'autre prétention que de posséder un énorme complexe de temples, malheureusement interdit aux non-hindous. Les photos se font du toit d'une des deux ou trois antiques bibliothèques (accès payant, ça va de soi) du centre-ville.

La ville de Bubaneshwar, quant à elle, est la capitale de l'état d'Orissa. Aussi vaste que pauvre, où les pollutions sonore, de l'air et de l'eau font rage, sale jusqu'à l'écoeurement, bref : la ville indienne lambda. Il faut fouiller un peu, mais on y découvre de beaux temples, de belles bâtisses, des gens sympas, des marchés intéressants et de la bonne bouffe. Pour information, les photos de la ville commence à celle dépeignant la devanture de Moustache Jeans. Sans commentaire. Vraiment, non, je ne commenterai pas.

Pour visionner l'album, c'est par ici.
 

Monday, 21 November 2011

Konark, aka the Sun Temple (-18) (Orissa)

I believe a picture can speak a thousand words. This one is a good example (well, not technically a thousand words, but enough words to get the picture).


No one could have put it better. Cheers. I have an addendum, though. When they write "sensuous modelling, pulsating with human emotions", they should have written "downright erotic".

Now for the pictures, so that you can figure out for yourself what I mean by erotic. There are many examples disseminated throughout India. I was on my way to one (Khajuraho, in Madhya Pradesh) when I had my accident. Have fun!

A short example of the Indian traffic...

...which is running smoothly in this video. The actual traffic is wayyyyyyyyyyyyy worse than this. Imagine ten times more tuk-tuks (the three-wheeled taxis), buses, motorbikes, bicycles and people, plus you should level up the honking so that it reaches decibels yet unheard of by any Westerner's ears. Enjoy the silence (really, I mean it).

By the way, near the end of the video, there's a man selling fruits on a cart, just spot him and bear in mind where this chap's making business.


12 seconds of kitsch


First Indian Pictures!


You can find them there.

The place is Nellore, North of Chennai. There I met with Dalits, or Untouchables, in the middle of nowhere. They were angry because another group of Dalits were beating them up over a sombre issue of land. That's why they drew this big figure on the road, some magical entity meant to scare them off. They were very nice to me though. They showed me around. They wanted to share their meal with me.

Next I went downtown, by and under the railway bridge at first, then to the covered market. I soon became a local attraction. Apparently not so many tourists wander off in these parts.

Nellore appears like a large village made up from a cluster of villages huddled together. I have been told that the population is nearing a million. Still, it looks like a village to me.

Silly little details

  You said it was the way I looked at you played with your fingertips drowned in your eyes starving your skin you felt happiness again your ...