Tuesday, 26 June 2012

Westbound


Your alarm clock shows 4:48.
You must be fast asleep on Echo Hills.
Riding clouds of dreams in ethereal plains.
The wind winding through your dark mane.
Nothing there not at your will.
Nothing there spelling my name.

Can you imagine a future for the two of us
When you couldn't with the best of men?

You stare at the rising sun.
Your horse sweating from the ride.
In the distance mountains shape the world.

I intend to catch the last rays of sunlight.
Walk I must in a country I know nothing of.

You will wake up any moment now.
And then I will be gone.

4:49 and time passing like a cloud.
Drifting away. Every minute you draw further
away from me, in the dust slanting under sunshafts.

I wish there were words to redefine
what has been lost.

I wish I had met you before.

A smile upon your face, looking out to the West.



PS: Poem dated July 2010...

1 comment:

  1. Celle qui regarde vers l'ouest et qui sourit aux nuages, inexorablement8 July 2012 at 19:24

    Si tu voulais me faire pleurer c'est réussi...
    Et à chaudes larmes qui plus est !
    La vie m'a appris, lentement, douloureusement, inexorablement, qu'il n'était jamais trop tard pour être heureux...
    Et qu'il fallait aussi toujours savoir prendre ce que la vie nous donnait...
    Qu'il est d'une prétention inutile et vaine, destructrice !, de croire que l'on peut trouver mieux ou plus... - plus quoi d'ailleurs ??? - ailleurs que dans le coeur de celui ou de celle qui n'attend rien d'autre que de partager l'inégalable bonheur d'être là, de la partager sans attente, sans contrainte et sans autre joie que le don de soi.
    C'est ainsi parfois que l'on passe à côté de ce que l'on n'ose même plus simplement nommer Amour, convaincu que l'on est de ne jamais plus pouvoir le vivre, de ne jamais plus pouvoir le nommer, convaincu que l'on est de n'en avoir jamais plus besoin, convaincu que l'on est d'être un Dieu inutile parmi ses frères les hommes...
    Mais il est un temps pour traverser les déserts...
    Il en est un autre pour revenir à la vie, étonné de voir encore cette main tendue, cette main qui jamais ne renoncera.

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