Thursday 19 November 2009

Vanity Fair - PDF

Vanity Fair                                                                                                                                            

Vanity Fair


Chittering women among chattering men
– Love is all around –
Everyone is listening to everybody
– And to him – And to her –
This is all good: impossible not to
Acquiesce to what is being said:
Nodding, nodding, much clapping, clapping:
Enthusiasm, frenzy – all
Shiny, happy, laughing people,
Seeking intellectual integrity and stimulation
And finding it now, here, amongst
These beautiful gentlemen and gentlewomen,
Who strangely look as if they were holding mirrors.
But who is this person who is enquiring
About the feasibility of this or that?
There is no time to be spared or to be
Wasted with mere trifle.
– She ought to step out –
The hustle and bustle of the complacent crowd
Gets the better of the dented cog.
Then the best man must stand out.
He must pass his knowledge on:
For they are all eagerly awaiting
To nod, to acquiesce – not to learn –
That has been dealt with a long time ago –
It is barely imaginable to enjoy a world
Without. Without this cohesion, this
Mind-shattering brain force – this eye-opener truth –
Perhaps there is some fear lurking somewhere
Somewhere dark and damp and doomed,
But even then it is just what it is: perhaps.
Everything is said and done on a specific
Purpose: the common good, the betterment
Of society and the fervent wish to
Save – Home sapiens, fauna, flora – the World.
Walking away is not an option because
Everything is new under the Western sun.
Walking away is NOT an option as people
Ought to walk, and think, and discuss:
Not everybody can do it – not everybody
Outside this circle, that is – and it is
Difficult not to agree.
The consensus is total, unanimous,
So much so that there's a hint of love
Floating in the clever air, titillating the nostrils.
With a great deal of flashing eyelashes and
Leers and affected gestures –
No one is to spoil this by acting –
This must be crystal-clear –
But then there's no harm in thinking it:
After all, their being here is concomitant to
The intermingling of a unique, intense,
Creative, general thinking:
And, last but not least, all of them being
Intelligent, original, understanding adults:
They all, all, come to the same conclusions –
as if as one –
There is not a cloud in sight!
But then it is just what it is –
Perhaps –

Petite Ode à l'IUFM en 33 vers libres


Cher IUFM, toi qui nous formes,
Bouillonnant de cerveaux énormes,
Qui concoctes des décoctions
A base de valeurs et de notions,
Voilà que tu nous amènes à réfléchir.
Tu nous préviens, guides, nous prépares au pire.
Tu nous prends la main, et d'un pas maternel
Nous fais traverser les dangers de la vie.
Si seulement tu n'étais pas une poubelle,
Sans fondement ou utilité autre qu'un tapis.
Je m'explique.
Tu déformes là où tu devrais former,
Tu étouffes là où tu devrais faire respirer,
Tu fais fuir là où tu devrais accueillir,
Tu supplées nos somnifères pour nous endormir.
Tu désorganises tes cours,
Chasses l'intuition comme une sorcière,
Magistralises tes discours,
Uniformises l'excellence, comprimes les caractères.
Prends de haut, court-circuites, défantasmes,
Pends haut et court, cuis les enthousiasmes.
Si au moins tu faisais passer le temps!
Mais Dieu qu'on le sent, ça oui, on le sent.
Tu fais redécouvrir les joies du morpion
A celui qui sans cela se morfond.
Ton giron malheureusement coupé de la réalité –
C'est là que tu nous berces,
Perdus à jamais dans le manque d'originalité,
Ton cœur battant le fer
Dans ton cœur qui gerce –
Mais qui croit bien faire.
Si seulement tes mots n'étaient vains et creux,
Si seulement, pensant à nous, tu pensais aussi à eux.


Sunday 15 November 2009

Game of the week: add a letter

c
cw
cow
cowl
clown
low con             <=(small change in MY rules ;) )
scowl on
lone cows
cool wines
own collies
low colonies
woollen icons

Well, the game was fun, ain't it? Twelve entries in all and we did manage to rack up our brains for some, let's say, weird combinations. Let's try and do one similar game again in the near future, right? Many thanks to Caro and Anon.!

Jeux des fautes d'orthographes


Sété dhur délir hunhou unne guanian te parr seukeu lai fotété bi-infète deupartédotre. Voassi l'ai parrtissipen fé teuvou veaux tridé vouméme!


  • Bino sait liste toi daim cloune qui aperssoit un six troncs qui travhverseu laru. Ile luigi : si tut préspa...mai ile ait trotarp
     

  • caro sais lys touare din clou noeud ky hapair soie in site ronds quittera verse laru. Iles luit dix : situe teu près ce pa ... mésile été dés jatro tare



  • Margaux c lysstoare dhein clooe'neuh ki à peire soa hein cytre ont k'hi trvairrsse l'a ru.Hil luy d'ie : " 6 tue te praisse pà..''met hil été desjà treau tar




  • Caramel Sait lisse toit re- daim clou noeud khi à perd soit hein si tronc ky travers se là ru.Ile luit dis: ci tue te près ce pâmé île été dé jas trot tare.


Saturday 14 November 2009

News

Bino and I are working on a project which might take me a little while to complete. Sorry if I can't post anything new during that time. Meanwhile, you still can browse in the older stuff for that little something you didn't read! Or you can have a look at what my friend Bino's up to. See you soon!



Bino et moi travaillons sur un projet commun qui pourrait prendre un peu de temps avant de voir le jour. Je suis désolé si dans l'intervalle je ne peux rien poster de nouveau. En attendant, vous pouvez toujours chercher dans les liens le petit truc que vous n'avez pas eu le temps de lire! Ou vous pouvez toujours aller voir les travaux de mon ami Bino. A bientôt!

Wednesday 11 November 2009

La nuit sera lourde


Le vent s'est fait tempête, la tempête ouragan.


Le navire n'a plus de quai, plus de cordages et les bourrasques seules lui ordonnent un chemin, lui impriment une erre.


Il n'y a pas d'équipage qui puisse manœuvrer un tel navire.


Le solitaire capitaine est condamné à prendre la barre, son vaisseau telle une boussole de bois entre ses mains, nef tremblante dont les voiles – au constant point de rupture – battent dans le sens inverse.


Ce capitaine-là, debout contre vents et marées, insoupçonné de tous, barre tant bien que mal, brave temps et typhons sans savoir pourquoi l'horizon l'attire tant, sans savoir quel sera son point d'ancrage et même s'il y en a un.


La voie est là, derrière les vagues.


Peu importe, en fin de compte.


Il y a toujours un rivage au bout du périple, toujours un regard bleu de mer ou vert émeraude, toujours, après l'ouragan, un bref moment de sérénité.


Il suffit d'aller de l'avant dans l'artel des vents. Chercher. Maintenir le cap.


Ne pas fermer l'œil de la nuit.


Le dormeur doit se réveiller, et barrer.
 
Ce soir n'est pas comme les autres soirs.

Ce soir, les vents ont changé.

La nuit sera longue, et lourde.

Je suis celui qui ne veut plus dormir.

Sunday 8 November 2009

Haiku on the spot

Haiku on the Spot                                                                                                                                            

The Man Made of Haikus

The Man Made of Haikus                                                                                                                                            

Saturday 7 November 2009

Les neiges qui perlent de tes yeux couleur de forêt


Les neiges qui perlent de tes yeux couleur de forêt
Voltigent dans les airs monotones sous ton menton
En mille étincelles tombant sans arrêt sans arrêt
Sur les traces fugitives des matins de coton.


Les mers qui furient de tes yeux couleur de cendres
N’épargnent ni mon amour ni mes souvenirs,
Ni mes sentiments que j’essaie de comprendre –
Tout s’érode tout s’use il n’y a plus qu’à fuir.


L’amertume brandie par tes yeux consternés
Me perce de part en part sans que je ne meure,
Pourtant c’est bien l’âme lourde d’un condamné
Que je traîne et qui supplie que vienne son heure.


Les pétales de rosée que tes yeux semaient,
Je les ai fanés d’un mot, d’un unique mot,
Et ils sont tous tombés à tes mains que j’aimais
Sans que je puisse en épargner aucun d’eux.


Tes yeux couleurs de nuit blanche au front d’océan
Vitraillent l’intérieur de mes paupières sombres
Et sombrent mes désirs brûlent mes sentiments
Aux flammes de l’attente des heures sans nombres.


Une aurore blanche par un matin de brume
Luit dans tes yeux couleurs de faux mouvement ;
L’étincelle partie c’est ma vie que consume
Un augure vespéral marbré de saignements.


Tes yeux couleurs d'insensée
Je ne les verrai plus
Que dans mes rêves
Lorsque le jour fini
Il me faudra alors penser
Que ce regard fut
Dans cette vie si brève
Un soleil inouï
Aveuglant l’univers
Les astres les constellations
Et que ces yeux couleurs d’éclairs
Furent ma passion
Ma seule certitude
Dans un monde sourd
Le seul point d’inertie
Dans le vide de ma chute,
Le seul objet de valeur
Et qui doit disparaître
Sans un bruit
Parce qu’à vouloir être
A tes yeux important
J’en ai oublié que le temps
Ne pouvait épargner mon cœur
De ses coups de glaives
Sans trêve sans trêve.


Il me faut partir,
Ne plus rien désirer,
Combattre le vent contraire
Les aquilons du temps
Le mot au poing,
Affronter seul
La gorgone du temps
Qui m’efface de tes yeux
De tes pupilles
De ton cœur
Sans pitié aucune
Sans espoir
De peut-être
Les revoir.

thirty thousand people

The day was torn and  grim birds yet began to sing as if they knew nothing’s eternal and old gives way to new that man, one day, will fall ...