Monday, 3 May 2010

Histoire dont vous êtes les héros #3


 
Elle vous a hanté toute la journée. Vous le réalisez à présent. Juste le temps de repasser à l'appart' vous changer et vous serez fin prêt pour le rendez-vous. Tout à coup, pile de gauche, pile de droite, tout cela n'a plus grande importance. Vous avez le cœur léger, et c'est presque sautillant que vous passez dans le couloir, dîtes « au revoir » à la comptable qui ne daigne même pas lever les yeux, et sortez prendre le bus. Il semblerait que tout le monde se soit donné le mot pour sortir en même temps que vous. Le bus est bondé. Aucune place assise. Ça sent la sueur, la cigarette, le graillon. Tant de bras levés avec des auréoles dessinées au niveau des aisselles, de bouches ouvertes qui baillent et montrent des rangées de caries et exhalent leurs haleines viciées. Tant de contact, de microbes vous font froid dans le dos. Vous frissonnez d'ailleurs. Lorsque vous sortez enfin à l'air libre, la tête vous tourne.
Il ne vous faut pas plus de dix minutes pour prendre une douche et vous changer, et il vous en reste encore dix avant l'heure du rendez-vous mais voilà, la nausée ne vous a pas quitté. On peut dire que vous ne fanfaronnez plus. Ça tourne. Vous vous asseyez mais ça ne passe pas. Vous n'allez pas vomir quand même? Eh bien si! Et promptement, en plus. Dommage, c'était un bon pavé Maquignon sauce aux trois poivres. La cassolette de légumes du soleil y passe aussi, d'un coup.
Lorsque vous traversez la rue quelques minutes plus tard, en direction du restaurant, vous vous demandez si le dentifrice haleine glaciale, le bain de bouche au xylytol et le chewing-gum au goût très frais que vous mâchonnez vont faire effet. Votre estomac n'arrête pas de se révolter.
Vous poussez la porte, le garçon vous reconnaît et vous invite à le suivre à votre place habituelle, mais vous déclinez son invitation en lui disant qu'une jeune demoiselle vous attend. Vous jetez un rapide coup d'œil. Pas là.
« Alors ce sera ma place habituelle, François. Merci. Je vais attendre un peu avant de prendre mon apéritif, que la demoiselle arrive. »
Vous n'êtes vraiment pas bien. Rien que de repenser au bus, vous avez un haut-le-cœur. Il faut que vous vous changiez les idées. La carte ne vous est pas d'une grande utilité, vous la connaissez par cœur. Alors vous regardez autour de vous, mais en semaine il n'y a pas beaucoup de monde. Les habitués. Madame Froitemont, votre voisine de palier, qui ne perd pas une occasion de venir vous demander de l'aide le jeudi soir, pour sortir ses poubelles. Sa chienne Polly est roulée en boule sur la chaise à sa gauche. Un vrai roquet. Une boule de nerfs concentrée dans une boule de poils épais et rugueux. Même Madame Froitemont ne saurait dire avec précision de quelle race Polly est « issue ». Un cadeau de son fils, elle n'a pas osé demander. Mais Polly aboie après tout ce qui bouge dans un rayon de cinq à dix mètres, mord tout ce qui s'approche à moins de dix centimètres d'elle. Vous vous souvenez de votre première « rencontre » avec la chienne. Vous l'avez insultée, copieusement, après que celle-ci ait planté ses petits crocs tout pointus dans votre mollet, seule partie charnue située à sa hauteur. Vous n'aviez fait que passer près de sa maîtresse, près des boîtes aux lettres. Première rencontre avec Madame Froitemont qui en fut outrée, et qui mit quelques mois avant de vous adresser la parole, malgré le bouquet de fleurs que vous avez du déposer à sa porte, et malgré vos multiples tentatives pour lui venir en aide. Polly semble calme, mais rien ici ni personne ne s'en approche, pas même le nouveau garçon de salle – quelqu'un a du le mettre au parfum.
Il y a un jeune couple qui se tient la main dans un coin, à l'écart. Ils doivent habiter le quartier, mais pas l'immeuble. Il y a Monsieur Goussard, le gardien de votre immeuble. Et ce doit être sa fille assise en face de lui. Vous la voyez de dos. En parlant de fille, la « vôtre » n'a pas montré le bout de son nez.
Vous voyez le garçon s'impatienter, regarder sa montre. Vous jetez un coup d'œil à la vôtre. Une demi-heure de retard. Vous décidez de prendre un petit Martini. Un geste et le voilà qui arrive. Vous aimez la sensation d'appartenir à un endroit, à une catégorie. Vous aimez le fait de ne même plus avoir à utiliser de mots pour vous exprimer, pour vous faire comprendre. L'alcool vous fait du bien, même si les premières gorgées ne plaisent pas forcément à votre système digestif. Le troisième Martini – une heure de retard – le met définitivement KO. François a ramené une quatrième coupelle de cacahuètes. Vous ne trouvez plus le temps long. Vous pensez à beaucoup de choses. Vous voyez beaucoup de choses. Tous les détails, les attitudes, les postures, les inflexions des voix, les gestes, les manies, les tics, le tressaillement des paupières. Et vous savez que rien ne vous échappe. Vous avez parfois cette faculté-là, l'alcool aidant, d'englober d'un seul coup d'œil toutes les impressions d'une pièce, avec une acuité d'aigle. Sauf qu'arrive un certain moment, comme maintenant, où vous avez du mal à vous débarrasser des échos, de votre vision trouble, d'une irrépressible envie de rire et d'embrasser les gens. Cinq Martinis, c'était vraiment de trop.
Il est vingt-et-une heure quinze – non, vingt – non quinze – allez, entre les deux – et il n'y a toujours pas la queue d'un chat à l'horizon de ce restaurant de ce chien poilu qui s'en va avec sa maîtresse en laisse. Le vioc braille des trucs mais vous captez entre pas grand chose et que dalle. Sa nièce ou sa fille ou sa sœur a pas l'air mal. Vous aimez bien les brunes, surtout de dos. Elle tient sa tête bien droite. Les trois ou quatre François vous regardent, l'air de se dire que vous regardez pas droit alors que vous sentez bien la rose. L'important, c'est la rose, dixit De Gaulle. En fait vous sentez la gerbe, c'est ça le truc qui coince, elle est pas venue parce qu'elle peut vous renifler à travers la glace. Vous vous levez, en vous efforçant de ne pas tituber. Et ce que vous attendiez depuis une demi-heure, et redoutiez depuis quinze minutes, arrive. La jeune femme passe devant la devanture du restaurant sans vous voir; elle a le visage empourpré d'avoir trop couru, d'être en retard.
Que faîtes-vous?
 

Sunday, 2 May 2010

Ile d'Oléron

Je ne savais pas quoi faire le premier mai, m'étant entendu dire qu'il ne fallait surtout pas travailler.
Alors je suis allé là-bas, voir l'océan, parce que je voulais le voir, lui parler un peu. On parle pas assez à l'océan. On croit peut-être qu'il n'en a rien à faire de nous, de ce qu'on a à dire. Alors qu'il est content de nous voir, et nous aussi on est content. Ça fait du bien de lui parler, en tout cas, de le voir. Et puis Oléron, je connaissais plus. Allé étant petit, et j'ai beau avoir une bonne mémoire, je devais être sacrément petit, pour ne pas m'en souvenir. C'est con, ça se joue à pas grand chose, des fois. J'ai pris quelques photos des endroits, juste pour vos yeux. Les odeurs, les senteurs, les goûts, les textures, tout ça, c'est pour moi...ou pour vous aussi, si vous avez une bonne mémoire.

Pour les photos, c'est ici.

A plus les amis.

Rodolphe

Thursday, 29 April 2010

10 Minutes à perdre

 
Le nom de ce site veut tout dire.

C'est là-bas!

Rodolphe

Histoire dont vous êtes les héros #2


Vous la dévisagez quelques instants avant de vous apercevoir qu'elle rougit un peu. Vous froncez les sourcils : « Excusez-moi, vous êtes... ?
_ Je suis une amie d'Albertine. Elle m'a dit que vous pourriez m'aider. »
Ah, Albertine. Voilà un peu de concret. Quelque chose à quoi se raccrocher.
« Cela fait un moment que je ne l'ai pas vue, Albertine. Je suis même étonné qu'elle se souvienne de moi. Que puis-je faire pour vous?
_ On ne pourrait pas discuter dans un endroit plus tranquille? »
Il regarde autour de lui. C'est vrai que la rue est passante. La jeune demoiselle, qui est pourtant juste à ses côtés, se trouve en fait près d'une des portes et se fait bousculer par des clients à lui, des collègues qui ne le remarquent même pas.
« Euh, oui, je veux bien, mais là il faut que j'aille travailler. On ne peut pas se voir ce soir?
_ C'est que c'est assez urgent, j'aurai espéré vous parler plus tôt. Vous êtes libre ce midi?
_ Ce midi, je déjeune. Et j'ai une journée qui s'annonce chargée. Je peux vous laisser mes coordonnées de bureau et nous fixerons un rendez-vous dans la soirée. » Il lui tend sa carte de visite. Elle la prend machinalement. La regarde, visiblement déçue. « Je dois y aller à présent, bonne journée, Mademoiselle...?
_ Je vous rappelle dans la journée. A ce soir, Julien. »

Comment vous est-il possible de reprendre le cours normal des événements après cela? Cette demoiselle, dont vous ignoriez jusqu'à l'existence il y a encore une heure, dont vous ignorez encore le nom, qui ne vous en a pas dit plus que cela sur ses motivations, qui se dit être l'amie d'une fille que vous n'avez pas vue depuis des lustres – d'ailleurs vous n'êtes pas certain d'avoir un numéro de portable, encore moins une adresse pour vérifier ses dires – cette demoiselle qui vous intrigue, qui a rougi, vous n'arrivez pas à vous défaire de son visage. De sa voix. Mais vous êtes bien Julien Desmart et bon gré mal gré, sans même trop de regret ou d'arrière-pensées, vous vous laissez entraîner par la routine de votre travail. Lorsque dix heures sonnent, l'inconnue est retournée dans son rang. Totalement oubliée. Pas même une pensée furtive. Mais tout cela est normal, car vous avez des responsabilités, des choses et des gens et des biens mobiliers et immobiliers à gérer, des SICAVS, des stock options, des portefeuilles, des obligations, des parts de marchés. Votre vie professionnelle est bien remplie, mais vous ne vous laissez jamais déborder. Vous prévoyez souvent à l'avance, vous arrivez à anticiper.
Pendant votre pause de déjeuner, assis seul à la brasserie au coin de la rue, dans l'ambiance de verres entrechoqués, de garçons de café au blanc tablier, de rires, de conversations sérieuses et légères, de meubles au bois sombre, vous ne pensez pas à grand' chose. Vos pensées vont à vos dossiers et vos affaires en cours, même si dans la détente générale, dans le rassasiement quotidien quelque chose semble vouloir refaire surface. Vous tenez bon sans même vous en rendre compte.
Ce n'est qu'en rentrant au bureau pour entamer une après-midi somme toute banale que la secrétaire vous laisse un post-it orange fluorescent, sur lequel est écrit à la va-vite « Pas compris le nom/ Voix de femme / RV ce soir 19h45/ Restaurant à côté de chez vous. »
Si vous connaissiez le mot « sibyllin », vous en feriez bon usage. Il vous faut bien trente secondes avant de faire le lien entre le message et la demoiselle qui vous a accosté ce matin. Tout cela vous laisse perplexe. Vous chercheriez bien sur Internet la trace d'Albertine, histoire de voir si vous pourriez remonter jusqu'à la belle inconnue, mais vous n'avez pas le temps. Trop de travail.
Et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, il est déjà dix-huit heures trente. La plupart de vos collègues ont déserté l'office, rentrés dans leurs pénates. Il ne reste que vous et la comptable. Vous contemplez votre bureau, et vous ne pouvez vous empêcher de vous admirer, un peu. Vous avez abattu une sacré masse de travail aujourd'hui. La pile de gauche, où étaient entassés les dossiers en attente, sont passés à droite et forment une pile bien haute, rectiligne, digne des plus châteaux. Il ne reste que deux dossiers à votre gauche. Sous la pile, un petit triangle orange nargue le coin de votre œil. Il est déjà trop tard alors que vous tirez dessus. Vous aviez laissé de côté le post-it, mais vous ne pouvez plus l'ignorer. Vous regardez votre montre. Qu'allez-vous faire?

Saturday, 24 April 2010

Sondage Cadeau d'anniversaire

 

Vous recevez un cadeau d'anniversaire. Interdiction d'ouvrir avant le jour J!






M'en fous, il/elle en saura rien!
  2 (33%)
Juste un p'tit coup d'œil...j'enlève qu'un scotch proprement et je referme aussi sec!
  0 (0%)
Raaaaaaaaaaaaaagh! 7 jours à trépigner!
  3 (50%)
C'est quoi 7 jours dans une vie? J'ai un cadeau, c'est déjà ça!
  1 (16%)



Friday, 23 April 2010

Histoire dont vous êtes les héros (en quelque sorte) #1


 
Vous êtes Julien, jeune homme d'à peine trente printemps, et même si vos parents ont décidé de vous prénommer ainsi, non point en l'honneur de Jules César, ni pour faire partie de la tribu des Jules (dont vous faîtes malgré tout, et surtout malgré vous, partie) mais parce que ça sonnait bien, et même si environ cent mille familles ont fait le même choix ces trente dernières années, eh bien, ça sonne bien, c'est familier. On connaît tous un Julien. C'est rassurant. Le fait que vous ne l'êtes pas et que malgré votre âge votre pouvoir décisionnel frise le zéro absolu (-273,15°C) n'arrange pas l'opinion que les autres ont de vous. Opinion qu'ils prennent grand soin de ne pas vous donner.
 
Vous souffrez le monde comme d'autres souffrent de devoir regarder « Questions pour un champion » avec leur grand-mère pour égayer ses soirées, un mal pour un bien. Alors vous le laissez couler, le monde, parce que vous n'aimez pas les perturbations ; pourtant elles arrivent et vous vous dîtes fréquemment : « Les emmerdes se déplacent en troupeaux. » Et vous avez diablement raison. De la même manière, il vous est souvent arrivé de vous demander : « Pourquoi ça m'arrive à moi ? Six milliards et demi de pékins sur terre, et ça me tombe dessus. » À présent, cela vous arrive plus rarement. L'habitude. En bref, vous êtes un peu monsieur tout-le-monde. 

Parfois, il vous arrive de penser des choses complètement folles, voire d'en faire. La dernière en date : vous êtes allé jusqu'à rêver d'aller en Patagonie ! Puis vous vous êtes souvenu de votre voyage scolaire en Angleterre : pourquoi s'embêter à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte ? L'herbe est la même, les gens sont les mêmes. Il pleut plus souvent. Vous rêvez souvent de voyage, d'évasion et vos rêveries éveillées, alimentées par les quelques reportages que vous regardez de temps à autre sur "Arte" vous emmènent loin, très loin de votre quotidien. Quotidien que vous ne boudez pas pour autant.
 
Vous travaillez dans un établissement bancaire; pas au guichet, non, parce que les gens pour vous, c'est à dose homéopathique, ou alors bien infusés, c'est-à-dire vos amis. Vous préférez le calme des bureaux, surtout le vôtre, avec vue sur la rue, bien exposé, au premier étage. Vous êtes apprécié de vos collègues pour votre discrétion, votre politesse, de votre patron pour votre engagement, votre zèle. Vous êtes également apprécié de vos amis pour votre loyauté et votre galanterie. Votre petite amie, quant à elle, vous apprécie pour votre – eh ! mais vous n'avez pas de petite amie ! Une ombre au tableau, la seule. La dernière n'est pas restée, prétextant être trop en sécurité avec vous, et pas assez en danger. Fadaises ! Toujours est-il que vous êtes revenu sur le marché des âmes esseulées, bien décidé à attendre de pied ferme que la demoiselle se manifeste. 

Le jour où commence votre histoire est un jour ordinaire. Vous vous êtes levé à 6h52 précisément, la sonnerie de votre portable vous tirant d'un sommeil sans rêves et surtout de plomb. Vous avez ouvert les yeux promptement, êtes passé aux toilettes, avez bu un grand verre d'eau pour réveiller votre corps autant que votre esprit. Vous avez ensuite pris un solide petit-déjeuner  : thé Lipton, deux tranches de pain/beurre/confiture, un bol de corn-flakes juste saupoudrés de sucre, un yaourt nature brassé et un grand verre de jus d'orange sans pulpe. Douche, brossage de dents, habillage (vous portez toujours le même costume, pour des raisons de commodité – disons que vous avez plusieurs fois le même, un peu comme Albert Einstein, mais la comparaison s'arrête là).
 
Et vous voilà en route pour le bureau, à pied jusqu'à l'abri-bus. En chemin, vous vous arrêtez au kiosque à journaux (celui avec la vieille dame, car elle est bien plus aimable que l'autre rustre, pourtant plus près) prendre Les Échos (quotidien d'information économique et financière s'il en est) que vous lirez durant tout le trajet en bus, soit une trentaine de minutes.
 
Bien entendu, vous ne remarquez pas la personne qui semble vous suivre depuis que vous avez quitté votre appartement, cela va de soi. C'est une journée ordinaire. Vous ne levez la tête qu'à deux ou trois reprises pour vérifier l'état d'avancement du trafic (qui est normal, faut-il le rappeler, car ceci est une journée ordinaire), puis presque machinalement vous vous levez et descendez en prenant garde de ne marcher sur les pieds de personne. Vous faîtes attention en traversant la rue, attendant que le petit bonhomme rouge passe au vert MAIS regardant quand même à gauche puis à droite à l'affût d'un éventuel chauffard – vous n'êtes jamais trop prudent.
 
La banque pour laquelle vous avez donné presque dix ans de votre vie sous forme de bons et loyaux services a pignon sur rue. C'est un bâtiment haussmanien à la croisée de grands faubourgs parisiens. Avec de grandes portes tournantes à l'entrée. Vous n'avez d'ailleurs pas le temps de poser la main dessus que vous sentez que l'on vous retient par le bras. Vous mettez environ deux secondes avant de comprendre que vous devez faire volte-face et vous vous retrouvez nez à nez avec une jeune femme.
« Vous êtes bien Julien Desmart ? » vous lance-t-elle.
 
éclairs... 
J'aime bien les éclairs...et vous?

Wednesday, 21 April 2010

Citation de la semaine / Quote of the week - Espoir / Hope



 
"Le plus grand malheur de l'homme, c'est un mariage heureux. Aucun espoir de divorce. Milan Kundera, Risibles amours.

"L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde." (A. Camus)

"The basis of optimism is sheer terror" (Oscar Wilde)

"Hope is not the conviction that something will turn out well but the certainty that something makes sense, regardless of how it turns out" Václav Havel

"Le monde est tout ce qui arrive" (Wittgenstein)

"If you're going through hell, keep going." (Winston Churchill)

"Le mariage, c'est la mort de l'espoir." Woody Allen
 

Histoire dont vous êtes les héros (en quelque sorte)


Je vous propose d'apporter votre précieuse contribution à une aventure humaine en suivant les péripéties d'un jeune homme tout ce qu'il y a de plus banal. À certains moments de l'histoire, vous aurez à participer à un vote pour déterminer le cours des choses. Je vous donnerai le choix entre plusieurs alternatives, vous aurez trois jours pour faire votre choix, je prendrai ensuite deux ou trois jours pour écrire l'histoire selon le résultat de vos votes, jusqu'au prochain « carrefour ». Ça vous tente?

 

Rodrigo Y Gabriela's Video 'For Diablo Rojo'

Middles

  Someone once wrote that all beginnings and all endings of the things we do are untidy Vast understatement if you ask me as all the middles...