29 décembre, le matin.
Ces deux jours de congé pour reprendre mes esprits ne seront pas de trop. Hier le chef m'a regardé d'un air soupçonneux. M'a demandé la raison pour laquelle je prenais subitement, sans prévenir, deux jours comme ça. Je lui ai demandé si ça gênait tant que cela, il m'a répondu qu'il y avait assez de gars et comme je revenais pour le 31 y'avait pas de souci. C'est dangereux mais il faut que je fasse le point. Que je fasse un choix entre Cécile et mon grand dessein. Entre mon idéal que je peux atteindre et une certaine idée du charnel toute nouvelle pour moi. Si je n'écoutais que mon corps, ou bien à l'opposé si je n'écoutais que ma raison, le choix ne me poserait aucun problème. Il se trouve que le choix est cornélien. Je n'arrive pas à me défaire de ces sensations qui vibrent au creux de mes reins lorsque je pense à Cécile et à nos ébats. Je n'arrive pas à me défaire de son image en train de jouir. De ses seins, de la courbure de ses hanches. De son souffle chaud dans ma nuque. Et pourtant il faut bien que les choses se fassent.
Monday, 9 February 2009
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