Voici un rêve fait il y a quelques semaines. Cela m'a pris du temps de le traduire (eh, je suis en vacances ^^)
This is a dream I had a few weeks back. It took me a while to get a translation (hey, I'm on holiday ^^)
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Je suis au milieu d’un
grand square dans une ville médiévale (qui ressemble beaucoup à
Minas Tirith), un groupe de personne, dont mon grand-père et
moi-même faisons partie, décide d’enlever l’écorce d’une
souche gigantesque qui est très vieille et pourrie. L’écorce est
lisse et gluante, couverte de lichen, noire et imposante. Elle vient
par gros morceaux lorsqu’on la retire, aisément. Certains dont je
fais partie lançons les morceaux d’écorce au loin vers une sorte
de ruines qui sont traversées de part en part par des racines. Nous
découvrons des formes dans le reste de la souche qui est d’un
blanc ivoire, bien moins imposante en taille même si elle arrive au
niveau de ma tête. Ces formes se matérialisent soudain en pots,
comme des conserves, dans lesquels on devine un visage humain
lorsqu’on s’approche plus près. Encore plus près et l’on
aperçoit des paupières closes, puis encore plus près les paupières
semblent s’ouvrir pour finalement découvrir des yeux qui vous
suivent. Tout le monde est impressionné lorsque je mentionne ce
fait, voire inquiet que ces visages qu’on dirait fait de bois
soient de la sorcellerie, mais nous voyons vite que c’est
simplement un effet d’optique.
Nous restons un moment
ainsi à jouer de cet effet avec le grand-père qui trouve cela
fascinant, puis il est annoncé une course à pied à travers la
ville. Le grand-père n’est plus là et je décide de participer
même si une présence féminine, forte et proche et parlant anglais,
dont le visage m’échappe me fait remarquer d’une voix
insistante, quasi plaintive, que je suis chaussé de claquettes, que
cela risque donc d’être dangereux.
Je contemple la ville des
hauteurs où nous sommes, elle est magnifique. On la sent vieille,
comme si elle avait jaillit de la montagne sur laquelle elle
s’accote. Je vois le soleil au loin et des vols d’oiseaux
sauvages dans les rais de lumières du soleil qui ne tardera pas à
se coucher. Je n’hésite pas et m’élance avec un groupe dans les
rues pavées de pierres blanches et polies par l’usage, des touffes
d’herbes parsemant, parfois en grandes quantités, les allées
vénérables. Il y a beaucoup de côtes et de descentes, comme des
collines. Je vais très vite parce que je connais une technique de
course que j’ai déjà utilisé dans d’autres rêves : me mettant
à quatre pattes comme un loup, j’utilise mes doigts et mes orteils
pour agripper le sol et ainsi me propulser avec force vers l’avant
avec mes quatre membres.
Ma vitesse est
ahurissante et la même sensation de liberté que j’ai toujours
lorsque je cours ainsi m’étreint, mais ne connaissant pas le
chemin de la course je me retrouve à hésiter à une fourche, puis à
une autre. Je vois des statues, des portes et des rues. Des maisons
tout le long. Des gens parfois mais la vitesse brouille les détails.
Je m’aperçois qu’à une autre fourche le passage le plus à
gauche est sans issue, finissant sur une ruelle débouchant sur une
habitation, la porte en est fermée. L’autre fourche monte et s’en
va loin dans la ville mais je doute que cette rue soit la bonne. Il y
a bien un autre chemin tout-à-fait sur la droite mais l’herbe y
est plus drue encore et il se faufile entre les maisons à
colombages.
La voix féminine me
conseille de revenir en arrière là où j’ai vu des statues. J’y
reviens rapidement, la course battant son plein. J’entends des cris
d’encouragements mais les sons sont distants et étouffés. Le
chemin que la voix m’indique est similaire à celui rencontré plus
avant : c’est une ruelle sur la gauche longeant des habitations et
se terminant assez loin par une porte fermée. Je regarde autour de
moi et m’aperçois que je suis sur une sorte de place, une grille
massive fermant une immense porte de pierre blanche, plus blanche que
les pavés. Il y a une autre rue qui elle remonte sur la droite, là
où je sais devoir aller car la fin de la course est en haut de la
ville.
Je m’élance alors à
une vitesse encore plus ahurissante, je sens mes muscles donner leur
puissance maximale, surtout dans les jambes, et mes mains agrippent
puissamment le sol entre les pavés — je sens l’herbe avec
précision dans mes paumes — et je suis serein car je sais que le
secret de ma course m’a permis dans bien des rêves de me sortir de
situations périlleuses. Je cours et les détails des maisons et des
gens sont plus brouillés encore, mais je sais être sur la bonne
voie.
Je finis par arriver sur
une place ouverte, avec peu de maisons et une grande église. C’est
visiblement le sommet mais la ville est tellement gigantesque que son
sommet est tout aussi vaste. Je sais que ce n’est pas la fin de la
course mais c’est ici que la mienne se termine. Je suis seul et je
n’entends que le bruit du vent et des oiseaux. Une fois entré dans
l’église j’y découvre une activité trépidante dans un lieu
gigantesque : beaucoup de gens s’affairent, portent des caisses de
légumes et de poissons, comme sur un marché florissant. Il se
prépare quelque chose mais je ne me souviens plus quoi. L’intérieur
de l’église est sombre et illuminé à la fois, et même si la
lumière semble être plus présente, les tons ocres et noires y
dominent cependant. Des rais de lumière pâle traversent les
hauteurs vertigineuses de la nef.
La voix féminine se
matérialise à mes côtés. Elle est grande et élancée. Je ne me
souviens pas de son visage mais je sais ne l’avoir jamais vu. La
douceur de ses gestes m’étreint la gorge. Sa peau est d’une
blancheur d’albâtre. Je me souviens l’avoir trouvée belle dans
sa longue robe rouge. Elle me prend par la main et me fait visiter
les lieux. Sa voix est assez grave mais reste féminine. Elle parle
toujours en anglais.
A partir de ce moment je
ne me souviens que de bribes. Je me souviens que nous avons une
formidable aventure durant laquelle nous sommes dans une forêt
sombre, puis dans des ruines de pierres semblables à celles
rencontrées plus tôt dans la ville et nous y combattons des
monstres, mais la femme qui se révèle magicienne est rassurante et
forte. Je me bats à l’épée – katana ou sabre elfique – la
lame est courbe. Elle est légèrement blessée au cou mais ce n’est
rien. Elle porte un collier de grosses pierres rondes et rouges
qu’elle peut aussi porter comme une tiare.
A un moment donné nous
sommes sur le perron de l’église et elle me parle, m’explique
quelque chose. Je sais que c'est important. Je suis attiré par elle,
et je sens qu’elle m’aime. Il y a un survol en apesanteur de la
ville. J’ai beau fermer les yeux et être certain du fait que la
fin est importante, je n’arrive pas à m’en souvenir. Je sais
également qu’il y a eu un passage important dans l’église, un
peu avant l’aventure. Même après avoir essayé de m’assoupir,
je ne me souviens pas de plus.
*****
I'm
in the middle of a large square in a medieval town (which looks a lot
like Minas Tirith), a group of people, of which my grandfather and I
are part, decides to remove the bark ofs a gigantic stump which is
very old and rotten. The bark is smooth and sticky, covered with
lichen, black and imposing. It comes in large pieces when removed,
they easily come off. Some people, of which I am part, throw the
pieces of bark in the distance, towards some kind of ruins which are
traversed by roots. We discover shapes in the rest of the stump
which is an ivory white, much less impressive in size even if it is
level with my head. These forms suddenly materialize in jars, like
preserves, in which we guess a human face when we come closer. If you
come closer you can see closed eyelids, then even closer the eyelids
seem to open to finally discover eyes which follow you. Everyone is
impressed when I mention this fact, even worried that these faces
which look like they're made out of wood are witchcraft, but we
quickly see that it is simply an optical effect.
We thus remain a moment to play with this effect with
my grandfather who finds it fascinating, then a race through the city
is announced. My grandfather is no longer there and I decide to
participate even if a strong, English-speaking female presence, quite
close to me, whose face escapes me, makes me realise in an insistent,
almost plaintive voice that I am wearing flip-flops, so it may be
dangerous.
I contemplate the city from the heights, it is
beautiful. It feels old, as if it had sprung from the mountain on
which it sits. I see the soon-setting sun in the distance and flights
of wild birds in the rays of sunlight. I do not hesitate and start
the race, along with a group of people, in the streets paved with
white stones and polished by use, tufts of grass sprouting in-between
the cobblestones –sometimes in large quantities – along the
venerable paths. There are many hills and slopes, like hills. I run
very fast because I know a running technique that I have already used
in other dreams: on all fours like a wolf, I use my fingers and my
toes to grab the ground and thus propel myself forward with great
force on my four limbs.
My speed is staggering and I feel the same sensation
of freedom that I always have when I run this way, but not knowing
where to go I soon find myself hesitating at one fork, then at
another. I see statues, doors and streets. Houses all along. People
sometimes but the speed blurs the contours. I realize at another fork
that the leftmost passage is a dead end, ending on an alley leading
to a house, which door is closed. The other fork goes up and away in
the city but I doubt that this street is the right one. There is
another road quite to the right, but the grass is even thicker and it
sneaks between the half-timbered houses.
The female voice advises me to go back to where I saw
the statues. I'm heading back, the race is in full swing. I hear
cries of encouragement but the sounds are distant and muffled. The
path that the voice indicates is similar to the one I saw before: it
is an alley on the left lining the houses and ending quite far by a
closed door. I look around and realize that I am on some sort of
square, a massive gate closed by a huge white stone door, whiter than
the paving stones. There is another street that goes up to the right,
where I know I have to go because the end of the race is at the top
of the city.
I proceed to run at an even more breathtaking speed,
i can feel my muscles give their maximum power, especially in the
legs, and my hands grip the ground strongly between the cobblestones
– I feel the grass acutely in my palms – and I am serene because
I know that my secret way of running allowed me, in many dreams, to
get out of perilous situations. I run and the details of the houses
and people are more blurred, but I know I'm on the right track.
I end up on an open square, few houses and one large
church sith there. It is obviously the summit but the city is so huge
that its summit is just as vast. I know it's not the end of the race
but it's here that mine ends. I am alone and I only hear the sound of
the wind, and birds. Once inside the church I discover a hectic
activity in a gigantic place: many people are busy, they carry crates
of vegetables and fish, as if we were in a flourishing market.
Somethig is brewing, but I do not remember what. The interior of the
church is dark and illuminated at the same time, and although the
light seems to be more present, the ocher and black tones dominate
there somehow. Rays of pale light cross the dizzying heights of the
nave.
The female voice materializes by my side. She is tall
and slender. I do not remember his face but I know I have never seen
it. I feel a knot in my throat when I see the sweetness of her
gestures. Her skin is of an alabaster white. I remember finding her
beautiful in her long red dress. She takes me by the hand and shows
me around. Her voice is deep, but remains feminine. She still speaks
to me in English.
From that moment on I remember snippets only. I
remember that we have a great adventure during which we are in a dark
forest, then in ruins of stones similar to those met earlier in the
city, and we are fighting monsters; the woman who reveals herself to
be a magician is reassuring and strong. I fight with a sword –
katana or elven sword – the blade is curved. Her neck is slightly
injured but she says it is nothing for her. She wears a necklace of
large round and red stones, which she can also wear as a tiara.
At one point we are on the steps of the church and
she speaks to me, explains something to me. I know it's of import. I
am attracted to her, and I feel that she loves me. Then a bird's eye
view, weightless, of the city. I can close my eyes and remain certain
that the end is important, but I can not remember. I also know that
there was an important passage in the church, right before the
adventure. Even after trying to doze off, I do not remember anything
more.