"[D]es dattes dans un sac de peau, un peu d'eau dans une petite guerba, en voilà assez pour affronter la montagne."
Théodore Monod, L'émeraude des garamantes (1984)
"Le désert, c'est aussi l'apprentissage de la soustraction. Deux litres et demi d'eau par personne et par jour, une nourriture frugale, quelques livres, peu de paroles."
"Le désert n'est pas complaisant. Il sculpte l'âme. Il tanne le corps. Il faut supporter le soleil intense du jour, le froid de la nuit. Trouver de l'eau, cette richesse. Supporter de perdre le sens du temps et de l'espace. Ceci n'est pas réservé qu'aux novices. Si ce vertige prend un Touareg, vous le verrez s'allonger, se couvrir de son burnous. L'arrêt, le sommeil, l'obscurité, le silence le recentrent."
Théodore Monod, Le chercheur d'absolu (1997)