25 décembre,
Du boulot par-dessus la tête. Des canettes vides, de la gerbe, des cotillons, des tessons de verre, des mégots, de la viande soûle partout. Les gens ont bien réveillonné. Les fastes d'une société moderne livrée à elle-même pour quelques heures. Tout un monde qui aime à fêter jusqu'à perdre la tête puis qui aime à en souffrir. Des petites jeunes la tête entre les mains à attendre le SAMU ou les pompiers assises pelotonnées les unes contre les autres. Grelottant de froid parce que l'alcool ne fait plus effet. Je ne mélange pas le travail et le plaisir. Trop risqué. On ne distingue plus les fêtards cuvant leur vin des banals poivrots. Il y a ceux qui continuent de chanter et de danser au beau milieu de la rue une bouteille à la main.
Ce matin était tranquille malgré tout. Travaillé de trois heures jusqu'à onze. Juste le temps de rentrer se doucher, mettre des habits propres, écrire ces quelques lignes pour me donner du courage, préparer la prochaine entrée où je raconterai mes sanguines frasques avec la jeune vendeuse. Et y aller.
25 décembre, fin de soirée.
Monday, 12 January 2009
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