Wednesday 14 April 2010

Tous des cons

En fait si, j'avais encore une chose à ajouter. Ce qui fait tourner le monde. Je me répète: Tous des cons.

Rodolphe

Tous des cons

Je ne sais pas s'il y a grand' chose à ajouter à ça...

Tristement.

Rodolphe

Astéroïde

 
 Astéroïde!

Tous à vos lunettes, en espérant que celles-ci soient astronomiques, et pas de seulement de vue!

Rodolphe

Friday 9 April 2010

Le sycomore


 
De loin, on croirait qu'il n'y a rien,
juste une ligne d'horizon que rien ne coupe.
Tout est à sa place, de part et d'autre
de cette frontière sans fin.
Il faut se figurer une bande nuageuse
comme ramassée et figurant un royaume.
Ce matin-là, il y a des poignards de soleil
qui endaguent la plaine.
Si l'on se rapproche, l'on voit un vallon,
creusé par les âges.
Si l'on voulait, on pourrait s'arrêter là,
nous aurions encore le regard de l'horizon,
encore des impressions sur la rétine.
On ne verrait qu'un sycomore esseulé en son centre,
et rien d'autre, à bien y regarder.
Si on le voulait, on se tiendrait là,
et il y aurait peut-être du vent.
Si l'on se rapproche encore,
sous ce sycomore,
on pourrait croire qu'il n'y a rien.
La lumière ne vient pas jusque là.
Mais il y a un homme, sobrement vêtu,
assis.
Il tient ce qui semble être une houlette,
et son coude droit repose sur son genou.
Il a l'air tranquille, pensif.
Il est seul.
Si l'on était intrigué par cet homme,
ou par sa présence en ce lieu,
on se rapprocherait.
L'on apercevrait alors un visage buriné
par le vent, le grès, le songe.
On se méprendrait sur son apparente nonchalance.
L'on jetterait un œil alentours,
comme inspectant le silence.
Comme jaugeant la sérénité de l'endroit,
sa justification.
On entendrait, distinctement,
le bruissement des feuilles du sycomore.
En levant les yeux, on pourrait se demander
qui est le plus clairvoyant, de l'arbre ou de l'homme.
L'on pourrait, au fond de ce vallon,
s'asseoir pour tenir compagnie
à cet homme qui a l'air de n'en pas vouloir,
à cet arbre qui n'y prête aucune attention.
Ainsi l'on se rapprocherait,
l'on pourrait alors plonger notre regard
dans celui bleu comme l'invisible ciel
de cet homme sans histoire,
sous le sycomore vieux comme le monde,
et l'un et l'autre en savent long
mais l'arbre plus encore,
cet arbre séculaire qui est tout et rien
et que l'on ne voit pas, au fond de ce vallon,
entre creux et coupole.
 

Reporters Sans Frontières (bis repetitae)

Et le classement mondial 2009 de la liberté de la presse.

La France perd huit places. Cherchez-là loin des premiers. Derrière la Bosnie-Herzégovine et le Chili...

Reporters Sans Frontières

Je ne veux pas polémiquer sur le fait que les médias s'évertuent à "fêter" les tristes anniversaires, ni sur le fait qu'ils se réveillent alors que cela fait 100 jours que Hervé ? et Stéphane ? sont retenus en Afghanistan. Cela fait aujourd'hui 101 jours et demain on n'en entendra plus parler jusqu'à leur libération, ou jusqu'au 200ème jour de leur captivité.

Je voudrais simplement partager la peine des familles des reporters suivants:

Rupert James Hamer (Sunday Mirror) 9 janvier 2010 - tué en Afghanistan par un IED (Improvised Explosive Device) alors en reportage avec des Marines américains. 

Clodomiro Castilla Ospina (El Pulso del Tiempo) (La Voz de Montería) 19 mars 2010 - exécuté par balles par deux hommes non identifiés, alors qu'il lisait un livre sur la terrasse de sa maison à El Puente, Colombie. 

Nahúm Palacios (Televisora de Aguán) (Canal 5) 14 mars 2010 - "On" a criblé sa voiture d'une quarantaine d'impacts de balles. Lui est mort sur le coup, un blessé grave et un blessé léger, son caméraman. Troisième meurtre d'un journaliste en moins de 6 mois au Honduras. RSF ne parle pas des deux premiers, ni des suivants d'ailleurs.

Valentín Valdés Espinosa (Zócalo de Saltillo) 8 janvier 2010 - Saltillo, Mexique. Valentín est kidnappé, torturé et finalement abattu de plusieurs balles. Le message “This is going to happen to those who don’t understand. The message is for everyone.” fut retrouvé sur sa dépouille.

Ashiq Ali Mangi (Mehran TV) 17 février 2010 - Deux hommes non identifiés (les mêmes partout) l'ont abattu alors qu'il se rendait au Club de la presse de Khairpur (Gambat - Pakistan). Il n'avait pas 30 ans.

Mohammed Shu’i Al-Rabu’i (Al-Qahira) 13 février 2010 - Déjà agressé par les mêmes personnes, fin 2009, qui avaient été libérées parce que le dossier n'avait pu être constitué à temps par les autorités yéménites, Mohammed, 34 ans, a finalement été tué par balles, victime de la persévérance et de la bêtise humaine.


Tous se battaient pour la liberté de la presse, tous sont morts des mains de trafiquants de drogues, d'armes, de personnes, de responsables politiques, de militaires, de rebelles, de je ne sais quoi que rien ne justifie et que la moindre parcelle d'humanité désavoue. Alors oui je pense à Hervé et Stéphane, mais je pense à ces six autres qui sont morts, ainsi qu'aux autres dont on ne parle pas faute de place, de temps, d'intérêt; oui je pense aux 165 autres emprisonnés (répertoriés) ainsi qu'aux dizaines de collaborateurs et de "net-citoyens" qui subissent le même sort.
Je ne sais plus qui a dit 'Crier contre l'injustice rend la voix rauque" (d'ailleurs si quelqu'un le sait, faîtes-moi signe). Un bon coup de gueule est un coup d'épée dans l'eau, mais si on ne gueule pas...

Et nous ne sommes que le 9 avril.
2010 va être long pour beaucoup de monde.

Rodolphe
* Informations tirées du site Reporters Sans Frontières et recueillies sur le web *

Je reprendrai bien un peu de fromage...et vous?

Bande d'alcoolos ! Vous êtes 80% à plébisciter l'adjonction de jus de raisins fermenté avec votre lait caillé fermenté. Que de fermentation...mais bon, comme le dit Murphy: tout ce qui est bon dans la vie est soit immoral, illégal ou mauvais pour la santé.

Wednesday 7 April 2010

Lien

Accrochez vos ceintures, et allez faire un tour là-bas.

Ça vaut le coup d'œil.C'est le deuxième d'une petite série assez sympathique de parasites. On est bien content que certains ne s'attaquent pas à nous.

Rodolphe

thirty thousand people

The day was torn and grim birds yet began to sing as if they knew nothing’s eternal and old gives way to new that man, one day, will fall t...